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Quand MaVoitureCash unit les deux marchés VO

Publié le 20 avril 2018

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Lancée discrètement en milieu d'année dernière, la plateforme éditée par Carboat Media, maison mère de La Centrale et de Caradisiac, met en relation particuliers et professionnels pour la reprise de véhicules de seconde main dans une gestion gagnant-gagnant.

 

Voilà près d'un an que MaVoitureCash existe et pourtant on sait encore très peu de choses sur cette nouvelle plateforme éditée par Carboat Media, maison mère de La Centrale et Caradisiac. Pourtant depuis son lancement, Ma Voiture Cash semble créer l'adhésion sur le marché du véhicule d'occasion. "Plusieurs milliers de rachats ont été réalisés depuis son lancement et la progression est en effet significative", explique Jérôme Ponsin, directeur général de Carboat Media. Pour le dirigeant, la création de Ma Voiture Cash s'est imposée naturellement. L'idée : faire acheter les VO particuliers par les professionnels.

 

"Nous avons fait le constat qu'il y avait une forte demande de la part des professionnels d'investir le marché VO des particuliers qui représente encore en France plus de 65 % des transactions. Même si ce n'est pas facile pour les pros de capter ce marché", constate-t-il. C'est ainsi que MaVoitureCash est née avec un rôle de "passerelle" entre les particuliers et les professionnels sur le marché VO.

 

Ainsi, MaVoitureCash propose au particulier une solution simple pour vendre son VO en évitant plusieurs contraintes. "Et notamment qu'il n'existe pas d'obligation d'achat derrière. Une contrainte qui rebute souvent les particuliers", explique Jérôme Ponsin. MaVoitureCash estime ainsi la valeur du véhicule en prenant en compte plusieurs paramètres (remise en état, région, âge…) afin de le proposer à un professionnel de la région, lequel s'occupera également de toutes les formalités administratives de manière rapide et efficace. Surtout, le prix proposé par le pro sera le plus fidèle à l'estimation de départ.

 

Jérôme Ponsin précise : "Le but est d'éviter de faire perdre du temps aussi bien au particulier qu'au professionnel. Ainsi, nous qualifions les contacts et demandons aussi aux pros de paramétrer les VO qu'ils souhaitent bien reprendre afin d'éviter les déceptions." Et de préciser : "Cela demande aux professionnels qui travaillent avec nous de s'intéresser à une autre catégorie de VO, à plus petits prix, moins générateurs de marge mais à fort volume."

 

MaVoitureCash, site pour lequel travaille une dizaine de personnes, compte près de 300 professionnels adhérents (groupes de distribution, négociant, marchands…). Un chiffre qui n'ira pas forcément en augmentant : "Nous freinons la croissance et nous l'accompagnons, et il nous appartient de faire évoluer en même temps l'offre et la demande sans créer de déséquilibre, avec un rôle bien précis : structurer le parcours de la reprise", conclut Jérôme Ponsin.

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