Moins de défaillances d'entreprises dans l'auto
Sur le front des défaillances d'entreprises, les choses s'améliorent tant au niveau de l'ensemble des entreprises françaises qu'au niveau des seules entités évoluant dans le secteur du commerce et de la réparation automobile. En effet, d'après les dernières données du baromètre Altares-D&B, le deuxième trimestre a donné lieu à un total de 12925 défaillances d'entreprises, volumétrie correspondant à une baisse de 7,8% sur la même période de 2016. Cette baisse s'est faite avec un repli des procédures de sauvegarde de 12,2% (288 entreprises concernées), une baisse des liquidations judiciaires de 9,8% (8724 entités impliquées) et une diminution des redressements judiciaires de 2,9% (3913 sociétés concernées). "Pour la première fois depuis 2012, plus de 30% des jugements prononcés sont des ouvertures de redressement judiciaire, signe que les entreprises se présentent devant le tribunal avec une situation financière non définitive permettant à ce dernier d'envisager une solution de rebond par continuation ou cession", souligne Altares.
Et les seules entités du secteur du commerce et de la réparation automobile n'échappent pas à l'amélioration générale. Sur le deuxième trimestre, les défaillances d'entreprises s'y sont contractées de 5,6%, avec neuf procédures de sauvegarde, 117 redressements judiciaires et 349 liquidations judiciaires. Une situation que doivent lui envier d'autres secteurs tels que celui du transport de personnes ou encore celui des auto-écoles : les défaillances d'entreprises dans ces deux secteurs d'activité ont augmenté de respectivement 21% et 85%. A noter par ailleurs que parmi les "grosses" entreprises qui ont ouvert une procédure de sauvegarde au deuxième trimestre il y a eu le constructeur de camions anti-incendies Sides... une entité qui a été rachetée depuis par la société bretonne Armoric Holding.
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