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Marcel débarque en Ile-de-France

Publié le 8 septembre 2014

Par Anthony Schwing
2 min de lecture
Une nouvelle enseigne de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) s'installe en région parisienne et entend bien se faire une place au soleil en appliquant le yield management au transport urbain.
Une nouvelle enseigne de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) s'installe en région parisienne et entend bien se faire une place au soleil en appliquant le yield management au transport urbain.

Le marché de transport de personnes n'a pas fini d'évoluer, c'est en tout cas ce que laisse à penser la jeune start-up Marcel, implantée sur le marché des VTC depuis juin dernier. Nuance tout de même, cette jeune pousse s'inscrit plus comme une plateforme de relation chauffeurs-clients type Uber. Elle n'est ainsi pas considérée comme une entreprise de VTC en soi, ce qui la différencie des Drive, Le Cab et consorts.

Fondée par Bertrand Altmayer et Benoît Richard, Marcel a énormément fait pour ne pas plonger dans le conformisme. Son nom déjà, très facile à retenir, mais aussi peu ordinaire pour ce type d'entreprise. Mais c'est surtout son utilisation du "yield management" qui la différencie des autres. A l'instar des compagnies aériennes, Marcel utilise ce système visant à optimiser coûts et flux.

Ainsi, comme pour réserver son billet d'avion, mieux vaut s'y prendre tôt, cela coûtant nettement moins cher. Marcel tient avant tout à mettre le client en relation avec le bon chauffeur, c'est-à-dire celui dont la course optimisera au mieux son agenda. De leur côté, les chauffeurs peuvent avoir une bonne visibilité de leurs commandes dont ils empochent 85% des recettes, Marcel gardant les 15% restants, moins qu'Uber et ses 20%.

Outre la technique, la start-up entend tirer avantage du contexte et du retard de Paris en termes d'équipement en chauffeurs (3 pour 1000 habitants), ce qui fait de la Ville Lumière l'une des capitales occidentales les moins avancées en la matière. Ce type de déplacement est utilisé en moyenne cinq fois par an à Paris contre dix-sept fois pour Londres ou New York et vingt-cinq fois à Dublin ! Les Parisiens sont pour l'heure plus habitués à utiliser leur véhicule. Marcel juge donc le potentiel énorme, mais les taxis n'ont pas dit leur dernier mot !

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