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Les Français de plus en plus fatalistes

Publié le 18 septembre 2014

Par Anthony Schwing
2 min de lecture
Pour les Français, le prix et la consommation de carburants sont devenus les deux critères prépondérants à l'achat d'une voiture neuve, loin devant la marque et le modèle.
Pour les Français, le prix et la consommation de carburants sont devenus les deux critères prépondérants à l'achat d'une voiture neuve, loin devant la marque et le modèle.

Certains y voient de la raison, d'autres de la résignation. C'est avéré, les Français sont de plus en plus pragmatiques dans l'achat de véhicules neufs, c'est en tout cas ce que révèle le cinquième sondage barométrique "les Français et l'Automobile" de TNS Sofres pour Aramisauto.com. Selon cette étude, 74% des Français achètent leurs voitures neuves en fonction du prix et 68% suivant la consommation de carburants. Ce dernier critère est d'ailleurs le plus avancé dans les campagnes où 77% des automobilistes achètent en fonction de la distance à parcourir pour rejoindre la ville.

Suit dans la hiérarchie le confort (56%), plus important que la sécurité (55%), privilégiée à seulement 40% par les 25-34 ans. Un chiffre en partie expliqué par le meilleur niveau de sécurité des véhicules conduits par les jeunes conducteurs que ceux de leurs aînés.

Néanmoins, les Français ne sont pas fâchés avec l'automobile pour autant. Depuis un an, les constructeurs tricolores s'adonnent à un duel à couteaux tirés sur le marché hexagonal avec le lancement de modèles originaux (ClioIV, Captur, nouvelle 308) pour continuer de séduire les automobilistes. Une dynamique vue d'un bon œil puisque 36% des sondés estiment que la voiture est un objet qui fait toujours rêver (contre 34% en 2013 et 27% en 2012).

Un objet de rêve que les Français achètent toujours, mais équilibré par l'abaissement de la consommation de carburants, de quoi soulager le porte-monnaie, mais pas que. Oui, l'environnement y trouve aussi son compte, ce à quoi trois quarts des automobilistes sont réceptifs. De ce fait, la moitié d'entre eux affirment adapter une conduite plus souple et écologique (53%) et 51% limitent leurs déplacements au profit d'autres alternatives de mobilité. Néanmoins, 29% des sondés persistent à dire que c'est au gouvernement de prendre des mesures en amont pour éviter les pics de pollution et améliorer la qualité de l'air.

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