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Les assureurs ne peuvent plus négliger Internet

Publié le 15 septembre 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Le canal web sert à faire des devis pour 97 % des internautes, révèle une étude réalisée par Assurland. Il est aussi considéré comme un outil de souscription à hauteur de 64 %.
Stanislas di Vittorio, fondateur d'Assurland.

Aucun assureur ne peut plus négliger Internet. Il est entré dans les habitudes de consommation de la plupart des assurés. C'est en tout cas ce que révèle une enquête réalisée par le comparateur d'assurances Assurland ("Les attentes des internautes en matière d'assurance"). En effet, elle révèle que ce canal sert à faire des devis pour 97 % des internautes et à rechercher de l'information sur les produits et les assureurs pour 68 % d'entre eux (60 % en 2006). Mieux. Si les internautes étaient 15 % à considérer le canal web comme un outil de souscription en ligne en 2006, ils sont aujourd'hui dans ce cas à 64 %. "Il s'agit d'un vrai canal de souscription", souligne Stanislas di Vittorio, le fondateur d'Assurland.

Le réseau reste important

Les bénéfices attendus par les internautes dans leur recherche d'assurances sur Internet ? Ils ont un rapport avec la transparence sur les prix et les produits à 95 %, la recherche d'un gain économique à 95 % et la disponibilité illimitée de l'outil à 62 %. L'achat à distance et le gain de temps ne sont en revanche cités qu'à hauteur de 50 % (14 % en 2006). Les internautes sont-ils prêts pour autant à souscrire une assurance auprès d'une compagnie ne disposant pas d'un réseau ? Il semble que non : plus de 80 % des internautes sont prêts à recourir au web pour s'assurer s'ils ont affaire à compagnie d'assurance à réseau, contre moins de 60 % s'il s'agit d'un assureur low-cost sans réseau. "Les internautes qui ont déclaré ne pas vouloir s'assurer auprès d'une compagnie low-cost sans réseau l'ont expliqué par le fait qu'ils souhaitaient connaître leur assureur à 78 % et le fait qu'ils souhaitaient pouvoir bénéficier d'un contact physique en cas d'accident à 88 %", explique Stanislas di Vittorio. Bref, le multi-canal conserve encore quelques atouts en matière d'assurance !

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