Kidioui.fr : un Ovni sur le Net
Opportunité ou danger ?
"Les distributeurs que nous avons rencontrés nous ont accueillis à bras ouverts. Notre site est, quelque part, un outil intéressant pour les aider à réduire leurs stocks. Et puis ça ne leur coûte rien. C'est totalement gratuit", détaille Ouri Stopek. Le coût de chaque transaction est en effet supporté par l'acheteur. Les créateurs du site ponctionnent en revanche une marge auprès de l'acheteur, qui peut aller jusqu'à 10 % du gain effectué par le consommateur. Au final, le seul coût pour le distributeur est celui de la remise qu'il consent à faire pour emporter la vente.
Par ailleurs, kidioui.fr fonctionne également dans l'autre sens. C'est-à-dire que les distributeurs peuvent, eux aussi, adresser une offre d'achat immédiat sur le portail. Une aubaine à plus d'un titre, serait-on tenté de dire. A l'heure où les professionnels connaissent des difficultés à déstocker, cela peut être, en effet un canal alternatif intéressant pour soigner sa trésorerie. Mais, inévitablement se pose la question de l'opportunité que représente ce biais pour l'acheteur. Dans une conjoncture où les marges sont de plus en plus pressurisées par les constructeurs, qu'adviendra-t-il si le client, déjà très renseigné par Internet, joue systématiquement du procédé ? "Nous ne le concevons pas comme ça", se justifie Ouri Stopek, qui nourrit pourtant de grandes ambitions pour sa plate-forme d'enchères inversées. A terme, le site entend réaliser un minimum de 200 ventes de VN par mois.
Photo : Alors que le site n'était encore dédié qu'au scooter, 100 ventes de deux roues étaient mensuellement conclues, au bout d'un an de fonctionnement. Sur le marché automobile, 10 fois plus important que celui des scooters (à particuliers), kidioui.fr affiche clairement son optimisme.
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