Diversification au programme de 2015

Les prochains mois seront plutôt synonymes de diversification pour Acta Assistance. En effet, si, cette année, l’assisteur a l’intention d’inciter ses prestataires dépanneurs à se doter de plus de véhicules d’intervention et compte continuer à progresser au niveau de son taux de missionnements automatisés, il a surtout l’ambition d’étoffer son offre produits. “Nous souhaitons développer des offres regroupant une garantie et une prestation assistance, mettre en place des programmes affinitaires type conciergerie, et développer des services entrant dans le cadre des systèmes dits eCall” et bCall, confirme Pierre-Etienne Teillard, directeur commercial et marketing d’Acta Assistance.

Toutes ces offres sont de plus en plus demandées par les constructeurs car synonymes de fidélisation et d’activité après-vente supplémentaire pour les réseaux. Mais l’assisteur ne s’arrêtera pas là d’ici à la fin 2015. Les flottes d’entreprises vont aussi faire partie de ses priorités dans les prochains mois, une clientèle finale que l’assisteur compte développer notamment via les courtiers. “Nous avons relativement peu de flottes d’entreprises dans notre portefeuille clients et il s’agit pour l’essentiel de petites entités”, reconnaît Pierre-Etienne Teillard. Acta Assistance ne devrait donc logiquement pas faire moins bien cette année qu’en 2014.

Le nombre de ses dossiers d’assistance automobile est passé de 320 000 en 2013 à 330 000 en 2014. “Nous sommes toujours l’assisteur de Mercedes-Benz, d’Opel, de Smart, de Jaguar Land Rover, de Tesla et de Volkswagen Group France”, souligne le directeur commercial et marketing d’Acta Assistance. Côté loueurs longue durée, il est le partenaire d’Arval et, depuis le début de l’année, celui d’Alphabet. En revanche, il ne l’est plus du loueur courte durée Hertz, le cahier des charges établi entre les deux partenaires ayant donné lieu à “des incompréhensions”. “Bien évidemment, les priorités que nous nous sommes fixées sur le présent exercice sont aussi celles du réseau européen au sein duquel nous évoluons, à savoir Arc Europe”, conclut Pierre-Etienne Teillard.