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Des entreprises se développent et créent des emplois en France !

Publié le 16 novembre 2012

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Il s'agit des Entreprises de Taille Moyenne, à savoir des entités qui réalisent entre 10 et 500 millions de chiffre d'affaires annuel. GE Capital vient de révéler leur importance dans une étude réalisée en partenariat avec l'Essec.
Il s'agit des Entreprises de Taille Moyenne, à savoir des entités qui réalisent entre 10 et 500 millions de chiffre d'affaires annuel. GE Capital vient de révéler leur importance dans une étude réalisée en partenariat avec l'Essec.

Non, toutes les entreprises françaises ne licencient pas et ne réduisent pas la voilure. GE Capital le démontre dans une étude réalisée en partenariat avec l'Essec. Sur la période 2007-2010, et alors que les grandes entreprises supprimaient 494 000 emplois, les Entreprises de Taille Moyenne (ETM) ont en effet créé 58 000 postes.

Ces entités jouent en outre un rôle très important dans l'économie : si elles ne sont que 36 000, soit 1,7 % du nombre total d'entreprises, elles emploient 29 % de la main-d'œuvre et participent au PIB du secteur privé à 28 %. Les ETM détiennent en outre un tiers des brevets – avec une forte prédominance du secteur manufacturier – et leur chiffre d'affaires annuel est réalisé en dehors du territoire français à hauteur de 24 %. Mieux : elles sont plus productives que leurs homologues allemandes avec une contribution moyenne par salarié de 38 000 euros. Mais tout n'est pas rose pour autant.

L'étude révèle aussi qu'il n'y a parmi les ETM françaises que 8 % de "champions de la croissance", contre 10 % au Royaume-Uni et 12 % en Allemagne. "Elles doivent encore relever certains défis", souligne Nicolas Glady, professeur à l'Essec. Et le premier d'entre eux a trait au financement, les sondés ayant placé en tête de leurs préoccupations la nécessité de disposer d'un fonds de roulement suffisant (elle précède la nécessité de mettre en place un dialogue constructif avec les pouvoirs publics et celle d'attirer les meilleurs managers).

Parmi les ETM françaises, l'accès aux marchés de capitaux a qui plus est été jugé très difficile à hauteur de 28 %. Autant dire, donc, qu'elles pourraient être encore plus performantes. "Si elles avaient connu le même rythme de croissance que les entreprises allemandes dites du Mittelstand sur la période 2009-2012, elles auraient pu créer plus de 275 000 emplois et générer plus de 75 milliards d'euros de ventes supplémentaires", souligne Nicolas Glady. Ca fait rêver…

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