Bilan du contrôle technique 2011
Comme en 2010, l’éclairage et la signalisation arrivent en tête des défauts constatés, avec 10 % de contre-visites. Viennent ensuite la liaison au sol pour 9,33 % et le freinage pour 6,6 %. Par ailleurs, depuis le début de l’année 2011, les installations GPL étaient dans le collimateur de Bruxelles. Il était question de vérifier plus précisément le réservoir, ses fixations, l’étanchéité du système et, sur les modèles immatriculés avant le 1er juillet 2001, la date de validité d’épreuve du réservoir de gaz (N.D.L.R. : après cette date, une norme imposant une nouvelle génération de cuves a rendu caduques les épreuves de réservoirs). Dans les faits, sans surprise, en 2012, les anomalies ont été nombreuses ! La fonction “gaz” a représenté pas moins de 37, 09 % des contre-visites sur les véhicules concernés. Les défauts les plus fréquents étant, bien sûr, la date dépassée de l’épreuve du réservoir, ou le non-fonctionnement du système.
L’autre nouveauté de 2011 qui faisait peur, c’était l’anomalie concernant le numéro d’identification du véhicule, notamment en cas de non-concordance avec celui inscrit sur la carte grise. Difficile de régler le problème puisque, bien souvent, ce sont les préfectures elles-mêmes qui sont à l’origine d’erreurs de frappe. Qui plus est, les constructeurs et les concessionnaires ne sont pas les plus prompts à distiller des certificats ou à refrapper des numéros sur les châssis… Dans les faits, plus de peur que de mal, puisque l’ensemble des altérations ayant trait à la fonction identification dépasse à peine 1 % si l’on retire la détérioration de la plaque d’immatriculation, qui existait déjà.
Plus de véhicules lourds en interdiction de circuler
Si ces résultats sont peu différents de ceux de 2010, c’est le poids lourd qui se distingue. En 2011, 1 178 346 véhicules lourds (poids lourds et véhicules de transport en commun de personnes) ont été contrôlés dans les 433 installations agréées. Le taux de mises en contre-visite des 1 073 786 visites techniques périodiques est de 11,35 % ; 8,02 % des visites ont donné lieu à la prescription d’une contre-visite sans interdiction de circuler ; 3,34 % ont donné lieu à la prescription d’une contre-visite avec interdiction de circuler. Ce qui traduit une légère augmentation des véhicules placés en interdiction de circuler, même si ce taux de mises en contre-visite est en baisse par rapport à 2010 (11,49 %). Les fonctions qui ont le plus motivé de mises en contre-visite sont le freinage (6,03 %, en augmentation par rapport à 2010), le contrôle complémentaire des marchandises dangereuses (3,85 %, en nette diminution par rapport à 2010), les liaisons au sol (2,61 %, en diminution par rapport à 2010) et le contrôle complémentaire des transports en commun de personnes (2,61 %, en augmentation par rapport à 2010).
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