Ambiance “Cost killer”
“L’heure est au déploiement.” Par ces simples mots, Rémi Clémendot, le responsable marketing de Datafirst, repousse toutes perspectives d’annonces sensationnelles au second semestre 2014. Au mieux. Il faut dire que l’éditeur compte parmi les derniers en date à avoir renouvelé son offre. En ce début d’année, il a rassuré : “Nous sommes en ligne avec nos prévisions. Il n’y a pas eu d’effet d’accentuation de la crise comme nous aurions pu l’imaginer dans le pire des scénarios.” En conséquence de quoi, les signatures poursuivent leur rythme de croisière. Parmi les récentes souscriptions, le responsable marketing se félicite de celle d’Intermap. La filiale de distribution du groupe Fiat équipera ses points de vente hexagonaux de solutions Datafirst (environ 6 800 VN/an). Un projet qui débutera à la rentrée prochaine. “Je pense que le marché se tient grâce à la progression de la technologie qui contribue à accompagner les distributeurs dans leurs défis”, estime Rémi Clémendot.
Il cite la réduction des coûts de détention comme un argument commercial évident. Pour cette raison d’ailleurs, 80 % de sa base installée aura migré vers les nouvelles solutions hébergées à la fin de l’année. “Nos clients sont séduits par la simplicité de mise en service des modules et la rapidité de la formation, notamment pour la BI”, rapporte le responsable marketing.
Poste vendeur en tête
Face à la menace Incadea qui pèse sur ses activités BMW, ces atouts ne seront pas un luxe. A ce jour, Datafirst couvre près de 60 % du réseau de la marque à l’hélice en France, et s’attache à consolider cet acquis avec l’aide des modules BI et CRM, justement. Deux services qui s’enrichissent de fonctions de pilotage pour les groupes de distribution, notamment à la sortie de la V2 de DataCar BI. Outre les nouveaux indicateurs, les concessionnaires auront désormais la possibilité de corréler des indicateurs CRM et DMS, afin de suivre dans le temps l’effet d’actions sur la base de données clients.
La relation client doit aussi être l’affaire des éditeurs eux-mêmes. De fait, Datafirst s’est doté d’outils de monitoring pour, par retour d’information, pouvoir comprendre les habitudes de consommation des concessionnaires. Cela ne prend en compte que les produits Web, mais il s’avère que le poste vendeur truste la première place. A contrario, les outils marketing le sont beaucoup moins, “par faute de temps pour cette activité, explique Rémi Clémendot. Les grands groupes sont structurés pour traiter ces questions importantes, pour les concessions modestes, la mécanique est plus compliquée à mettre en place. Il nous appartient de travailler sur la qualité des données pour les aider à gagner du temps”, estime-t-il.
Datafirst a toujours regardé à l’international. On notera dans ce registre le démarrage de pilotes en Italie et en Turquie, pour le CRM et la BI, qui ont été officialisés par Hyundai. Affaire à suivre.
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