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A Paris, en autos…

Publié le 13 juillet 2016

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Depuis le 1er juillet dernier, les véhicules immatriculés avant 1997 ne sont plus autorisés à rouler dans la capitale. Toutefois, au regard du nombre d'annonces de VO mis en circulation avant cette date, la mesure ne concernerait qu'une part infime du parc parisien…

L'automobile à Paris est devenue la mère de toutes les batailles. Il faut bien reconnaître que les nombreuses mesures proposées, voire mises en place, ont de quoi écœurer les usagers parisiens. En effet, ces dernières années, elles n'ont eu cesse de fleurir : circulation alternée, restrictions de circulation ou encore abaissement de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique... Autant de mesures qui sont très majoritairement désavouées par les automobilistes franciliens, d'après un sondage effectué par l'association "40 millions d'automobilistes" sur son site Internet.

Dernier sujet en date : l'interdiction de circulation dans Paris intra-muros des véhicules antérieurs à 1997, mesure entrée en vigueur le 1er juillet. Toujours selon le sondage de l'association "40 millions d'automobilistes", les usagers parisiens et franciliens sont à 70,72% opposés à cette interdiction. Un plébiscite ! "Les automobilistes franciliens n'admettent pas que les seules réponses apportées [aux nuisances automobiles] s'expriment en termes de restrictions et d'interdictions", analyse Pierre Chasseray, délégué général de "40 millions d'automobilistes".

Une mesurette…

En outre, la dernière mesure prise par la Mairie de Paris n'aurait que très peu d'impact, selon la dernière étude du cabinet AutoVisual, spécialisé dans l'indexation des annonces de ventes de véhicule d'occasion. Ce dernier s'est ainsi intéressé aux annonces concernant les véhicules concernés : "Pour la France, les annonces de VO mises en circulation avant 1997 ne représentent qu'une étroite part du marché des occasions : 6,2% des annonces auto", assène ainsi AutoVisual. "A Paris, le nombre d'annonces de véhicules disponibles de plus de 20 ans est parmi les plus faibles de France, 4,5%, soit 1,7 point en dessous de la moyenne nationale", ajoute le cabinet, avant de conclure : "Indépendamment de l'impact que cette mesure pourrait avoir sur le parc roulant parisien, son influence sur le marché parisien du VO sera limitée : les vieux véhicules de 20 ans et plus sont naturellement voués à disparaître…" Un coup d'épée dans l'eau, dites-vous… ?

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