Vers un marché à 1,65 million de véhicules pour 2020
Un déficit de 550 000 véhicules entre 2020 et 2019 : lors de la convention à distance du GNCO, la société d’études statistiques C-Ways, a présenté ses prévisions de marché pour la fin de cette année 2020. Il en ressort que le bilan des immatriculations de véhicules neufs sur le marché français devrait s’établir à 1,650 million d’unités, contre 2,214 millions à la fin de l’année 2019.
La reprise post-confinement qui avait été remarquée au début de l’été, notamment par la mise en place du plan de relance et par l’accompagnement du marché grâce à la prime à la conversion, s’essouffle en ce début d’automne. Résultats l’évolution du marché devrait s’établir, au cumul, à -25 % (contre -27,8 % à fin octobre 2020).
La meilleure résistance vient du canal des entreprises, dont la baisse n’atteint « que » 18,6 % sur les 10 premiers mois de l’année. La chute du segment des particuliers s’élève à -23,9 %. "Mais ce sont essentiellement les canaux dits tactiques qui s’effondrent car les usines de production se sont arrêtées", explique Eric Champarnaud, cofondateur de C-Ways, qui anticipe cependant un rebond de +15 % pour 2021.
Un rebond de 15 % des VN en 2021
Une prévision pour l’année prochaine qui s’explique notamment par la hausse du PIB qui devrait s’afficher à + 7 %. "On note habituellement une certaine élasticité entre la hausse du PIB et les ventes de véhicules neufs et un rapport de 1 à 3 entre ces deux indicateurs. Compte tenu du contexte et surtout du niveau d’anticipation d’achats lié à la prime à la conversion, de la faiblesse du soutien des canaux tactiques et du report du marché VN sur le marché du VO, nous pensons que la hausse du marché du véhicule neuf devrait être le double de celle du PIB", poursuit Eric Champarnaud, qui estime d’ailleurs que le marché du véhicule d’occasion devrait battre son record historique de 6 millions de transactions en 2021.
35 % de véhicules électrifiés en 2021 ?
Compte tenu du contexte réglementaire, la progression des ventes de véhicules électrifiés devrait se poursuivre : de 8 % en 2019 (5 % d’hybrides non-rechargeables, 1 % de rechargeables et 2 % d’électriques), la part devrait s’établir à 20 % en 2020 (10 % d’hybrides non-rechargeables, 4 % de rechargeables et 6 % d’électriques) pour atteindre 35 % en 2021 (16 % d’hybrides non-rechargeables, 7 % de rechargeables et 12 % d’électriques). Ces progressions se feraient bien sûr au détriment des motorisations thermiques, le diesel en premier lieu mais aussi l’essence qui souffrirait également de la montée en puissance des motorisations électrifiées.
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