Vers une généralisation des systèmes d'aide à la conduite ?
Voilà qui devrait donner des idées à quelques constructeurs ainsi qu'à certains politiques en charge de la sécurité routière. Une étude lancée il y a quatre ans évalue les gains des systèmes d'aide à la conduite pour les automobilistes. Cela en termes de sécurité et d'économies, deux facteurs qui ont un impact sur un plan personnel, mais aussi collectif. Celle-ci a été réalisée via des études terrain et après la constitution d'un consortium dénommé "euroFOT" (il regroupe des universités, des instituts de recherche et plusieurs constructeurs, équipementiers et pneumaticiens tels que Ford, Daimler, Volvo, Audi, Fiat, BMW, Bosch, Continental et Delphi).
L'étude révèle ainsi que les véhicules équipés à la fois de systèmes de régulateur de vitesse avec détection de distance et de solutions d'alerte avant collision peuvent influer jusqu'à 5,7 % des accidents corporels sur les autoroutes (0,6 % pour les camions). "L'impact environnemental, mesuré en termes de consommation d'essence, a révélé une réduction d'environ 3 % pour les voitures et de 2 % pour les camions, et ce, sans prendre en compte les bénéfices résultant de l'amélioration de l'efficacité du transport routier", souligne euroFOT. Les économies réalisables avec les deux systèmes ont été évaluées à 1,2 milliard d'euros pour les voitures et à 180 millions d'euros pour le PL.
Les autres systèmes n'ont pas à rougir pour autant, eux aussi ayant démontré leur efficacité lors des tests. Les conducteurs ont estimé à 80 % que les systèmes de surveillance d'angle mort amélioraient leur sécurité et à 75 % que cela était aussi le cas avec les systèmes d'alerte de vitesse excessive en approche de virage. Reste à savoir quand tous ces systèmes seront proposés de série sur tous les véhicules…