L’action Takata suspendue en Bourse
Le scandale aux airbags défectueux Takata dure depuis presque trois ans. L’équipementier japonais, qui détient 20% du marché des ceintures de sécurité et airbags, croule sous les charges, après avoir écopé d’une amende d’un milliard de dollars par la justice américaine.
Au total, ce sont environ cent millions de véhicules potentiellement affectés par ces coussins susceptibles d’exploser, et qui ont causé la mort de seize personnes, dont onze aux Etats-Unis. Au moins sept millions de véhicules ont déjà été rappelés chez des constructeurs comme General Motors, Toyota, BMW, Fiat Chrysler ou encore Nissan.
Alors qu’un redressement judiciaire de l’entreprise octogénaire aux quelque 50000 salariés est à l’étude, son action affichait une perte de 150 à 717 yens, selon le quotidien Nikkei, après avoir été suspendue suite à des informations concernant un possible dépôt de bilan. Cette chute de 17% représente le recul maximum autorisé pour une journée.
Dans un communiqué, le groupe japonais annonce ne rien avoir décidé, alors que les repreneurs potentiels souhaiteraient le dépôt de bilan pour repartir sur de nouvelles bases. Le comité mis en place il y a quelques mois pour examiner les offres de soutien extérieures "est en pleine discussion avec les parties concernées", pour déterminer les détails du plan de restructuration.