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Industrie

FMEA… toujours actif !

Publié le 21 avril 2011

Par Frédéric Richard
2 min de lecture
Le FMEA (Fonds de Modernisation des Equipementiers Automobiles) va investir 35 millions d'euros pour faciliter la fusion des équipementiers en difficulté, Cooper Standard France et Société des Polymères Barre Thomas (SPBT).

Cette aide favorisera donc la création d'un nouvel équipementier de premier plan, nommé Cooper Standard France, dont le FMEA détiendra 49 % du capital. Un mal nécessaire pour les deux sociétés, engagées dans des processus de restructuration qui risquaient de coûter cher socialement. Désormais, il semble acquis que le nouvel ensemble, spécialisé dans les produits d'étanchéité automobile en caoutchouc, réalisera un chiffre d'affaires d'environ 230 millions d'euros cette année et "pérennisera 80% des emplois en France".

Comme dans ses différentes prises de participations (Ateliers de Janves, Defta, Delfingen, Sora Composites…), le FMEA sera représenté au conseil d'administration de la nouvelle entité et aura donc son mot à dire sur les orientations stratégiques à prendre pour le développement de l'entreprise.

Le FMEA, détenu par Renault, PSA Peugeot Citroën et le Fonds Stratégique d'Investissement (FSI), a été doté de 600 millions d'euros début 2009, pour prendre des participations minoritaires dans des équipementiers en difficulté, afin de pérenniser leurs activités et ainsi sécuriser par là même les approvisionnements…

CSA France, filiale française du groupe américain Cooper-Standard Automotive,  un des leaders mondiaux en matière d'étanchéité automobile, compte quatre usines en France, à Bolbec et à Lillebonne (Seine-Maritime), à Vitré (Ille-et-Vilaine) et à Creutzwald (Moselle). La SPBT, pour sa part, appartient au fonds américain Silver Point. Elle a son siège à Rennes et dispose de deux sites industriels, l'un dans la capitale bretonne, et l'autre à Czestochowa en
Pologne, sans compter une co-entreprise en Inde. La SPBT avait défrayé la chronique en 2008, lorsque l'un de ses plans de restructuration avait prévu des reclassements dans l'usine polonaise pour une rémunération de 750 euros bruts par mois.

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