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Industrie

Automechanika 2012 : Rencontres au sommet

Publié le 9 octobre 2012

Par Hervé Daigueperce
3 min de lecture
L’édition 2012 du salon international de la pièce et de l’équipement a rempli, une nouvelle fois, son pari : réunir sous un même toit, le plus grand nombre possible d’exposants et de visiteurs du monde entier.

A jongler entre les crises passées ou celles annoncées, les organisateurs de salons ont fort à faire pour monter des manifestations d’envergure mondiale sans… crise de nerfs. Cette année encore, le must des salons dédiés à la pièce et à l’équipement automobile a su convaincre les exposants en nombre, plus de 4 500, et séduire ce qu’il faut de visiteurs pour rendre les premiers heureux, à savoir 148 000 personnes issues de 174 pays. Aux dires des dirigeants des sociétés présentes, cette version a véritablement mis en lumière l’internationalité du salon et permis à certains de rappeler quelques vérités. A savoir que le marché européen intéresse énormément de monde et, malgré le fait qu’il ait beau subir des moments douloureux, sa clientèle attire les investisseurs et acheteurs d’Amérique du nord, d’Asie et d’ailleurs. D’autre part, il ne faut pas oublier que le salon de Francfort est aussi celui de l’innovation technologique. Comme le rappellent les équipementiers dont les interviews émaillent ce dossier, même si les marchés porteurs se situent au-delà de l’Europe de l’Ouest, le nerf de la guerre, à savoir les centres de recherche et développement sont encore localisés ici. Et si Automechanika se veut la grande vitrine des produits et des solutions de rechange comme de l’équipement de garage et des services associés, c’est aussi celui de l’innovation technologique. Montrer “aux réparateurs et aux distributeurs” qu’on est là, à leurs côtés, pour les accompagner lorsque les dernières technologies arriveront dans leurs ateliers, en présentant ce qui est en train de se monter sur les véhicules d’aujourd’hui, tel est le credo des équipementiers première monte, qui ont une division rechange.

Des tendances et des coutumes

Lors de la précédente édition, on sentait comme un air vigoureux parcourir les allées, on sortait –pensait-on– de la crise, et on arborait les tenues environnementales avec le sourire. Parallèlement, la lutte contre la contrefaçon et la promotion de la pièce d’origine dominaient les conversations et les affichages. Cette année –à part Renault et hors propos – la défense de la pièce d’origine s’est faite plus discrète, sans doute parce que les grands acteurs, en affichant leur présence en première monte, implicitement apportaient cette garantie. Cela n’a pas empêché quelques grands noms de rappeler que le combat est loin d’être terminé. Cependant, on notera qu’une grande partie des messages portait sur d’une part, toutes ces pièces qui ont été travaillées pour gagner en CO2, en consommation d’essence, en poids, etc. Et d’autre part, sur les services permettant de simplifier le travail des réseaux de distribution et de réparation, tout en leur permettant d’augmenter leur chiffre d’affaires et leurs marges. Cette direction allant même vers les pièces remanufacturées, près d’une cinquantaine de sociétés exposantes, étant référencées à l’Apra (Automotive Parts Remanufacturers Association). Aussi, les nouveaux médias se sont définitivement installés sur le salon. Commander ses pièces sur le catalogue de son smartphone ou voir le contenu de la boîte sur le QR-code… les geeks étaient aussi invités !

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