Le consommateur français se singularise
Les dernières données du spécialiste du crédit à la consommation devraient rassurer nombre d'opérateurs de crédit, d'acteurs bancaires et de sociétés spécialisées. En effet, elles mettent exergue le fait que le crédit à la consommation dispose encore d'une marge de manœuvre non négligeable sur le territoire, cela devant également intéresser pas mal de sociétés spécialisés dans les financements d'automobiles (les montants des crédits à la consommation sont consacrés à hauteur d'un tiers aux financements automobiles, trois véhicules neufs sur quatre et plus d'un véhicule d'occasion sur deux étant aujourd'hui acquis via un crédit dans l'Hexagone). La France occupe en tout cas une place singulière en Europe, ses encours ayant représenté à la fin de l'année dernière 12 % des encours totaux de crédit à la consommation enregistrés dans l'Europe des 27 (142 milliards d'euros sur un total de 1 177 milliards). L'encours moyen par habitant y est en effet sensiblement inférieur à celui de la moyenne européenne (2 408 euros) : il était à la fin de l'année dernière de 2 212 euros, soit un montant moyen bien inférieur à ceux enregistrés en Irlande (5 269 euros), au Royaume-Uni (5 085 euros), au Danemark (3 971 euros), en Grèce (3 398 euros), en Autriche (3 031 euros), en Espagne (2 757 euros), en Allemagne (2 719 euros), au Luxembourg (2 469 euros) et en Finlande (2 250 euros).
Un potentiel d'encours supplémentaires de 30 milliards d'euros
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