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Distribution

L'Algérie fixe ses règles d'importation 2016

Publié le 10 mai 2016

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le Comité interministériel chargé de la délivrance des licences d’importation a défini les règles du jeu. En 2016, seuls quarante concessionnaires ont obtenu le droit de travailler sur la base d'un quota national de 152000 unités.

Mettre fin au désordre généralisé et aux pratiques illégales, en Algérie. En substance, tel aura été le leitmotiv du Comité interministériel chargé de la délivrance des licences d’importation. Le gouvernement algérien poursuit, de fait, sur son élan de baisse des chiffres, à commencer par le nombre de concessionnaires autorisés à faire venir des véhicules. Parmi les quatre-vingts aspirants, quarante seulement ont obtenu le précieux sésame, quand ils étaient cent trente en 2014-2015, selon les informations rapportées par le quotidien local El Moudjahid.

D'après les autorités, il en résultera une diminution remarquable de la facture d'importation des véhicules. Elle ne dépassera pas le milliard de dollars en 2016 (870 millions d'euros), contre 3,14 milliards de dollars (2,75 milliards d'euros) en 2015 et même 5,7 milliards de dollars (4,99 milliards d'euros) en 2014. Il faut souligner qu'il y a deux ans, le volume de véhicules importés atteignait 417913 unités. Il avait ensuite reculé de 36,4%, à 265523 exemplaires, en 2015. En 2016, ce quota a été fixé à 152000 unités par le Comité interministériel.

"Nous avons fait en sorte que les importations en provenance d'un seul constructeur ne dépasse pas le seuil de 15000 unités par an", a expliqué un responsable gouvernemental, cité par El Moudjahid. Les quatorze nouveaux concessionnaires de la liste officielle se voient même limités à 300 unités chacun durant la première année. Une forme d'échantillon de mise à l'épreuve. "Un quota très timide qui sera certainement mal accepté lorsque l’on sait que ces derniers espéraient bénéficier au minimum d’un millier d’unité", croit savoir le quotidien algérien. Certains produits, comme ceux des gammes Jaguar et Land Rover, pouvaient en effet espérer accumuler plus d'immatriculations. En revanche, le groupe Renault, qui produit en local, pourrait tirer profit de cette nouvelle limite.

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