Avec E-Motion, Car Lovers fera peut-être de vous un futur pilote de course !

Vous avez laissé tomber votre rêve de devenir pilote de course ? Et si ce n’était finalement pas trop tard pour devenir le prochain Alain Prost ? Car si le sport automobile reste encore aujourd’hui un microcosme élitiste, freiné par des obstacles financiers, cet univers pourrait bientôt devenir nettement plus accessible.
C’est en tout cas l’ambition affichée par Car Lovers avec son projet E-Motion. Le groupe piloté par Édouard Schumacher souhaite en effet démocratiser l’accès au sport automobile en créant un nouveau réseau de "Sim Centers" (ou centres de simulation), dont le premier flagship a ouvert ses portes ce lundi 28 avril 2025 à Paris (75).
Le nouveau QG des passionnés de sport auto
Situé en plein cœur de la capitale, au 115 avenue de Réaumur (IIe arrondissement), cet espace de plus de 650 m2 abrite plus d’une quarantaine de simulateurs de course, allant du petit kart à la Formule 1, en passant par la GT ou encore le rallye.
Difficile de rater le bâtiment car une grande monoplace est visible à travers la vitrine. Cette livrée qui porte le numéro "31" du pilote de Formule 1 Esteban Ocon, ambassadeur mais aussi investisseur du projet E-Motion, ne sera en revanche réservée qu'aux pilotes les plus méritants !
Cependant, l'ensemble des autres installations reste accessible à tous les passionnés, et ce, quel que soit leur niveau. Pour prendre le volant durant une session de 15 minutes, il faudra tout de même débourser la somme de 12 euros pour les enfants et 19 euros pour les adultes.
Des formules sous forme d’abonnements existent également pour les clients réguliers. Les tarifs oscillent entre 29 euros par mois pour le pass bronze (jusqu’à 1h30 de roulage inclue) et 189 euros par mois pour l’offre platinum (roulage illimité dans la limite de 2h par jour).
Une véritable filière de détection de jeunes talents
Mais avec E-Motion, Car Lovers vise au-delà du jeu. En outre, le groupe a également pour ambition de révéler et d'entraîner les pilotes de demain. Une démarche qui s’appuie sur l’expertise de Car Lovers, puisque l'entreprise est notamment réputée pour avoir développé, en France, des simulateurs professionnels de pilotage.
À travers ses écuries Schumacher CLRT, Schumacher GP et Schumacher IMSA, Car Lovers court en effet avec plusieurs constructeurs automobiles et s’appuie déjà sur ces mêmes simulateurs, ceux de sa start-up LP Simu pour préparer ses pilotes à la compétition de haut niveau.
En parallèle, les équipes d'Édouard Schumacher ont également créé "The Grid", son premier championnat d'e-racing qui animera le réseau E-Motion. Au-delà d’un simple outil d'entraînement, les simulateurs deviennent alors un véritable appareil de détection de jeunes talents automobiles.
Car contrairement à la coutume du sport auto, chacun disposera ici des mêmes chances de succès. D'autant que les pilotes réalisant les meilleurs temps remporteront le championnat The Grid et se verront offrir une place en GT4 au sein de l’une des écuries du groupe !
Une franchise à développer
"Avec ces Sim-Centers, nous avons voulu réunir toutes les génération autour d'une même passion, celle de l'automobile, indique Édouard Schumacher, président de Car Lovers. Nous sommes convaincus que l'expérience est le meilleur moyen de toucher les nouvelles clientèles." Le groupe s'est appuyé sur son incubateur de start-up pour développer ce simulateur qui est déjà utilisé par les pilotes des écuries Schumacher.
Surtout, le groupe a conçu son réseau E-Motion comme une franchise ou une licence, selon la stratégie choisie, qui sera amenée à se développer dans les années à venir dans le monde entier. "Nous avons travaillé le concept afin que le franchisé puisse bénéficier d'une offre complète et packagée pour développer son activité", explique le dirigeant qui précise que son activité de concessionnaire l'a beaucoup aidé pour mettre en place son produit.
Concessionnaires et constructeurs
"Chaque machine est facturée 35 000 euros finançable sur un contrat de cinq à six ans, voire moins si le gérant d'un E-Motion le souhaite, poursuit-il. En fonction de sa localisation, nous avons calculé que la rentabilité d'un centre est possible à partir d'une douzaine de simulateurs. Nous prévoyons également des offres complémentaires d'animation, avec de la restauration et des forfaits pour les séminaires d'entreprises, etc. Nous développons notre communication avec les réseaux sociaux qui jouent un rôle très important dans le retour en grâce du sport automobile auprès des générations plus jeunes."
Après un premier test au dernier salon de Paris, le groupe Schumacher a reçu une quarantaine de demandes de franchise, dont certaines provenant d'autres concessionnaires. "Ces derniers sont aussi bien intéressés pour disposer de notre simulateur dans leurs showrooms que pour ouvrir un Sim-Center comme activité complémentaire", présente le dirigeant qui compte également travailler avec les constructeurs automobiles. "Notre outil peut par exemple permettre aux constructeurs de développer des animations autour d'un nouveau modèle", imagine t-il.
(avec Christophe Bourgeois)
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