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Plus d’un tiers des VP malusés en février 2020

Publié le 6 mars 2020

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Selon les données fournies par AAA Data, pas moins de 36 % des véhicules particuliers neufs immatriculés ont été sanctionnés par un malus en février 2020. Les immatriculations anticipées de VP, avant l'application de la grille du 1er mars, expliquent notamment cette forte proportion.

 

Avec trois grilles de malus en trois mois, le marché français automobile du véhicule particulier fait les montagnes russes, comme cela était prévisible. Alors qu’en janvier, mois caractérisé par une part de marché de l’électrifié historique, la part des véhicules bénéficiant d’un bonus avait atteint 8 % soit environ 10 740 unités, cette proportion est retombée un mois plus tard à 5 %. 4 857 VP neufs immatriculés ont pu profiter d’une aide de 3 000 euros, tandis que 3 389 autres ont eu le droit au bonus maximum de 6 000 euros.

 

Tendance inverse pour les véhicules malusés. En janvier, « seulement » 28,4 % des VP neufs immatriculés avaient écopés d’une pénalité, soit plus de 38 000 unités. En février, cette proportion a atteint un des plus hauts niveaux jamais connus, soit 35,4 %. Plus de 59 0000 acheteurs de véhicules sur un total de 167 782 ont ainsi dû s’acquitter d’un malus.

 

De 95,6 g/km en janvier à 101,3 g/km en février 2020

 

Deux phénomènes peuvent expliquer cette brusque hausse du volume de véhicules malusés : d’une part, la diminution entre janvier et février de la part des véhicules électrifiés. En janvier, jamais la part de ce type de véhicules n’avait été aussi élevée en France. Ensemble, les hybrides, hybrides rechargeables et électriques avait représenté près de 20 % des ventes dont 8,2 % pour les purs électriques. En février, les hybrides ont pesé pour 10,6 % du mix soit près de 18 000 unités, tandis que la part des électriques a reculé de 2,6 points. Avec pour conséquence, une élévation du grammage des immatriculations totales.

 

Autre explication : la nouvelle vague d’immatriculation anticipées de véhicules qui auraient pu être encore plus gravement pénalisés par le malus instauré avec la grille du premier mars, celle relative au cycle d’homologation WLTP. Ainsi, pour le deuxième mois de l’année, les émissions de CO2 se sont établies à 101,3 g/km de CO2, toujours selon les données AAA Data, soit une hausse conséquente de 5,7 g/km.

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