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Plus de modèles essence et plus de parts de marché

Publié le 4 février 2015

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Les entreprises devraient continuer à s’intéresser aux motorisations essence et à participer toujours plus aux immatriculations totales de VP en 2015, estime l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE).
Philippe Brendel, président de l’OVE.

Les entreprises devraient encore continuer à porter le marché en 2015. En tout cas, c’est ce à quoi s’attend l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE). Ce dernier estime en effet que la baisse des prix à la pompe, le repli du dollar et le tassement du loyer de l’argent seront plus bénéfiques aux entreprises qu’aux particuliers, ces derniers étant surtout sensibles à l’évolution du marché de l’emploi. “La part des sociétés dans les immatriculations totales de VP ne devrait donc pas reculer par rapport à 2014”, considère Philippe Brendel, le président de l’OVE. L’an dernier, cette part était de 46 %. Et il ne faut d’ailleurs pas compter sur une baisse de cette proportion dans les prochaines années : l’OVE s’attend à ce que les sociétés contribuent à hauteur de 50 % aux immatriculations totales de VP à l’horizon 2016 ou 2017.

Les entreprises ne devraient en outre pas revoir leur choix de motorisation avec la surtaxation du litre gazole entrée en vigueur le 1er janvier (+ 2 centimes par litre au titre de la taxe carbone et + 2 centimes par litre au titre de Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, ou TICPE). Elle est très largement compensée par la baisse des prix à la pompe. “Si les entreprises vont continuer à s’intéresser à l’essence, c’est d’abord parce qu’elles seront plus nombreuses à se rendre compte que ce carburant s’avère être un choix opportun quand on roule moins de 20 000 kilomètres par an”, poursuit Philippe Brendel. La part de l’essence dans les immatriculations VP des entreprises est passée de 9,2 % en 2013 à 10,59 % en 2014 (de 29,7 % à 33 %, côté particuliers). En revanche, il ne faut pas s’attendre à ce que les professionnels s’équipent toujours plus en hybrides.

Désaffection pour les hybrides

L’OVE considère que nombre de professionnels devraient se détourner de ce type de motorisation avec l’entrée en vigueur des nouveaux bonus écologiques (pour les hybrides rejetant de 61 à 110 g de CO2/km, l’aide maximum est de 2 000 euros avec une limite de 5 % du coût d’acquisition du véhicule TTC). “Plusieurs modèles ont perdu de leur avantage concurrentiel”, explique le président de l’OVE. Au final, il y a donc fort peu de chances pour que les professionnels contribuent cette année aux immatriculations totales d’hybrides dans les mêmes proportions qu’en 2014 (18 % du côté des hybrides essence et 37 % du côté des hybrides Diesel). “Nous devrions en revanche assister à l’éclosion de l’hybride rechargeable”, relève Philippe Brendel.

La part de marché des loueurs longue durée par rapport à l’ensemble des immatriculations de VP et de VU (particuliers + professionnels) ? Elle devrait de nouveau être très forte. Or, l’an dernier, elle a déjà été de l’ordre de 20 %, une proportion jamais enregistrée jusqu’ici par les professionnels de la LLD. “Les loueurs longue durée devraient annoncer prochainement qu’ils ont comptabilisé quelque 430 000 mises à la route en 2014”, conclut le président de l’OVE.

 

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