Nouveau mois maussade pour le marché français du VP. En avril 2019, les immatriculations ont affiché une relative stabilité, avec +0,4 %, malgré un canal des particuliers en forte chute. Les professionnels ont contrebalancé ce déclin.
Les transactions de véhicules d'occasion entre professionnels et particuliers, dans les cinq grands marchés européens, ont globalement vu le diesel perdre du terrain au premier trimestre 2019, selon les données d'Indicata, la filiale du groupe Autorola.
Le marché européen du véhicule particulier neuf poursuit sur sa tendance baissière en mars. Seuls quelques groupes ont su tirer leur épingle du jeu, dont Renault.
A la fin du mois de mars 2019, Renault et Peugeot trustaient les sept premières places du classement des véhicules les plus vendus au cumul de l'année.
Sur le mois de mars 2019, le marché du véhicule d'occasion a pris du plomb dans l'aile. Le repli de 3,3 % a eu pour effet de ternir un début d'année brillant. Les VO ont finalement progressé de 0,7 % au cumul.
Sur un marché VN de plus en plus acquis à l'essence, les moteurs diesel parviennent à stabiliser leur part de marché à 62 %. Les véhicules électriques passent à 0,3 % de part de marché.
Le marché espagnol du VN s'est contracté de 4,3 % au mois de mars. De fait, il a accentué la situation critique observée depuis le début de l'année. Au cumul du trimestre, les ventes reculent de 6,9 %.
Le début de l'exercice semble confirmer que le marché américain 2019 ne sera pas un grand cru. GM, FCA ou Toyota affichent des baisses comprises entre 3 et 7 %. Les pick-ups et SUV restent bien orientés alors que les berlines poursuivent leur dégringolade.
Alors que le début d'année 2019 s'inscrivait sur une courbe croissante, le marché du VO a connu un coup d'arrêt en mars. Les ventes ont été inférieures de 3,7 %, impactant de fait le cumul trimestriel.
Les immatriculations de voitures particulières roulant au diesel ont dévissé de 17,1 % au mois de mars, tombant ainsi à moins de 34 % de part de marché. Un déclin accéléré dont profitent les autres énergies, à commencer par l’essence.
Malgré un repli de 1 % en mars 2019, le premier marché européen affiche une relative stabilité au premier trimestre. Mais les incertitudes sont nombreuses pour la suite de l'année.
Avec 225 818 immatriculations en mars 2019, le marché français des VP a baissé de 2,3 % en données brutes. Après trois mois d'activité, 553 335 véhicules ont été mis à la route, soit 0,6 % de moins.
Les constructeurs automobiles n'ont pas fait le plein d'immatriculations chez les particuliers. Ce segment de marché est en baisse de presque 5 % sur les trois premiers mois de l'année 2019 et pèse au global 46 % des cartes grises.
Avec 218 233 immatriculations cumulées au premier trimestre, un total en progression de 4,9 %, le marché des flottes a attaqué l’année 2019 pied au plancher. Un dynamisme porté aussi bien par les utilitaires légers que par les voitures particulières.
Le cabinet d'études C-Ways anticipe un marché automobile en baisse de 2,5 % à 2,12 millions de véhicules. Les ventes aux sociétés et tactiques seraient en baisse. De son côté, le CCFA prévoit plutôt une stabilité d'un marché global à 2,17 millions d'unités.
Les ventes automobiles ont à nouveau reculé en Chine de 13,8 %, en février 2019, à 1,48 million d'unités. Pour tenter d'enrayer cette chute continue du marché, le gouvernement a annoncé quelques mesures. Suffisant ?
Après deux années de croissance, le marché russe a connu, en février 2019, une baisse de 3,6 % des immatriculations. Un début d'année difficile qui confirme les craintes d'un exercice 2019 plus délicat.
Avec à peine plus de 100 000 unités commercialisées (- 8,8 %), le marché espagnol n'est pas arrivé à endiguer sa longue dégringolade. C'est un sixième mois consécutif de baisse de l'autre côté des Pyrénées.
En février 2019, les immatriculations ont progressé de 1,4 % au Royaume-Uni. Comme ailleurs en Europe, l'essence domine le marché au détriment du diesel mais les énergies alternatives peinent à s'imposer.
Le marché de l'occasion confirme sa montée en puissance en février 2019 avec une hausse de 5,8 % à 456 972 unités. Une accélération portée par les VO de moins de 4 ans qui progressent de près de 11 %.
Après une baisse de 1,4 % en janvier 2019, le marché allemand est reparti à la hausse en février avec une croissance de 2,7 %. Depuis le début de l'année, le premier marché d'Europe gagne 0,6 %.
Porté par le dynamisme des utilitaires légers et le retour de la croissance du côté des voitures particulières, le marché des flottes a progressé de 5,6 % au mois de février, à 68 778 immatriculations. Il affiche 134 116 unités depuis janvier (+ 4,5 %).
La croissance de 2,1 % du marché des véhicules particuliers neufs cache en réalité une hausse des canaux tactiques au détriment de celui des particuliers. Décryptage.
Avec 479 428 immatriculations, l'ensemble du marché japonais gagne 1,2 % en février 2019. Nissan et Subaru sont en difficulté alors que Mitsubishi et Toyota gagnent du terrain.
En février 2019, le marché du véhicule neuf particulier a été marqué par des performances extrêmement contrastées selon les groupes et les marques. PSA fait tout de même l’unanimité en enregistrant la meilleure croissance.
Les dernières statistiques de l'Acea montrent un recul de 18,3 % des immatriculations de véhicules diesel dans l'Union européenne en 2018, au plus grand bénéfice de l'essence. La part des véhicules électriques atteint 2 % du marché.
Pour le premier mois de l’année, la demande européenne en VUL s’est accrue de 6,1 %. Chacun des cinq plus gros marchés a bénéficié de cette dynamique, selon l'ACEA.
Après la baisse historique de 2018, une première depuis 20 ans, les ventes de véhicules neufs ont à nouveau reculé en janvier 2019 de 15,8 % et seulement 2,37 millions d'unités écoulées.
Après un dernier quadrimestre 2018 en baisse, le marché européen débute logiquement l'exercice 2019 avec un repli de 4,6 %. Avec 1,2 million de VP immatriculés, ce premier mois de l'année 2019 demeure toutefois le deuxième meilleur mois de janvier depuis 2009.
Selon les chiffres publiés par l'ACEA, les immatriculations de véhicules électriques ont connu un véritable essor, en 2018, atteignant le volume de 150 000 unités.
Carlos Tavares, président de l'ACEA, imagine un marché stable en 2019 mais pointe aussi les nombreux défis auxquels devra faire face l'industrie automobile dans les mois à venir. A commencer par les émissions de CO2 et le Brexit.
En 2018, la part du diesel dans les immatriculations européennes de VP est tombée à moins de 36 %. Une chute au profit de l’essence mais aussi, dans une moindre mesure, des motorisations électrifiées dont la pénétration reste cependant faible.
Selon une étude du centre d'observation belge Gocar Data, 30 % des véhicules d'occasion représentant une valeur marchande de 805,2 millions d'euros attendent de trouver preneurs depuis au moins quatre mois.
En janvier 2019, la croissance du marché du VP neuf a marqué le pas, alors que la plupart des marques ont souffert sur le canal des particuliers. Certains résultats auraient pu être cependant bien pires sans les canaux tactiques.
Avec seulement 34,2 % des immatriculations en janvier 2019, le diesel perd encore 2 points par rapport au mois précédent. Une désaffection, certes, mais aussi une chute mécanique liée à l'offre sur les segments A et B qui dominent le marché français.
Après une fin d'année 2018 difficile, le marché allemand débute l'exercice 2019 avec une baisse de 1,4 %. Le passage au WLTP n'est toujours pas complétement digéré alors qu'une crainte de ralentissement économique pointe.