Avec 29 246 immatriculations sur le premier mois de l'année 2020, Peugeot démarre la course en tête. La marque obtient 21,8 % de part de marché et son carnet de commandes, auprès des particuliers, repart même à la hausse depuis deux mois.
Le phénomène était prévisible. L’attentisme des acheteurs français, freinés par une fiscalité durcie au 1er janvier 2020, combiné à des immatriculations anticipées fin 2019, a provoqué sur ce premier mois de l'année un fort ralentissement du marché. La demande des particuliers est au plus bas, celle des professionnels, d’habitude dynamique, fait grise mine.
Selon les statistiques de AAA Data, les ventes de véhicules d'occasion ont entamé l'exercice 2020 par une progression de 12,7 %, à plus de 503 600 unités. Toutes les marques profitent de cet élan de croissance et notamment les premiums allemands.
AAA Data est parvenu à recenser le nombre précis de véhicules roulant sur les routes françaises. 39 millions de véhicules circulent au 1er janvier 2020, alors que l'administration recense toujours 52 millions de cartes grises.
Alors que les transactions de VO ont connu une entame d'année exceptionnelle, il apparaît que deux segments ont davantage contribué à ce dynamisme : celui des moins d'un an et celui des plus de 15 ans.
Le premier mois de l’année 2020 a été synonyme d’explosion pour le marché de l’hybride et de l’électrique en France. Ces modèles ont représenté près de 20 % du total, et la Zoe s’est même glissée dans le top 5 des VP neufs les plus vendus auprès des particuliers.
En janvier 2020, les immatriculations de voitures particulières en entreprises ont reculé de 4,4 %, à 35 077 unités. Ce repli aurait pu être plus conséquent sans l’apport significatif des hybrides et électriques. De leur côté, les utilitaires chutent de 11,3 %.
Selon les statistiques compilées de AAA Data, le marché du véhicule utilitaire d'occasion a enregistré une progression de 4 %, au cours de l'année 2019. Il signe une performance qui fera référence à l'avenir.
Grâce à un bon mois de décembre 2019 (+ 8,2 %), le marché européen du VUL a progressé de 2,8 % sur l'ensemble de l'année avec plus de 2,1 millions d'immatriculations.
Le marché du véhicule industriel, bus et cars compris, se porte bien selon la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM) qui vient de publier son analyse du marché 2019.
Michael Manley a dressé la liste des enjeux auxquels fait face l’industrie automobile, tournée vers la transition énergétique. Et ce, dans un contexte de probable recul des ventes en 2020.
Après plusieurs exercices dans le vert, les ventes de poids lourds devraient enregistrer un repli logique en 2020. D’autant que le transport routier de marchandises (TRM) pourrait connaître une conjoncture moins favorable ces prochains mois.
L'année précédente s’est soldée par une légère croissance de 1,2 % de la demande européenne en véhicules particuliers neufs. Un résultat qui aurait pu être encore plus faible, si le mois de décembre n’avait pas enregistré une croissance historique.
Malgré une augmentation des immatriculations de 2,3 % en décembre 2019, le marché russe termine l'année sur un repli de 2,3 %, à 1,75 million d'unités. L'exercice 2020 s'annonce tout aussi difficile avec une baisse annoncée de 2,1 %.
L'année 2019 a été le théâtre d’une augmentation significative des motorisations électrifiées, même si leur part de marché est restée confidentielle. Mais quelles ont été les marques qui se sont les mieux placées sur ces marchés en France ?
L’année 2019 a été dominée par la Renault Clio IV sur le marché français de l’occasion. Le classement des dix modèles les plus revendus ne laisse que peu de place à des marques autres que Renault et Peugeot.
En 2019, le grammage moyen en CO2 des VP neufs immatriculés en France est resté stable. Certaines marques ont pourtant connu de fortes augmentations, un mauvais présage au regard de l’échéance de 2021.
Malgré une baisse de 1,3 %, à plus de 17 millions d'unités, le marché américain est resté en 2019 à un niveau élevé. Pour 2020, année de l'élection présidentielle, les experts ne s'accordent pas entre stabilisation et nouveau repli.
Fortement concurrencés tout au long de l’année 2019, les véhicules d’occasion dotés de motorisations diesel sont tout de même parvenus à limiter la casse. Selon les rapports d’immatriculations, ils n’ont rendu que 0,6 % en volume.
Comme prévu, les canaux tactiques ont été dynamiques en 2019, représentant près de 30 % des immatriculations totales. Quelles sont les marques qui ont plus particulièrement profité de cette manœuvre, en décembre et tout au long de l’année ?
Avec 543 857 immatriculations de voitures particulières au compteur en 2019, un total en hausse de 14,2 %, le marché B2B a atteint un niveau inédit. Il a représenté à lui seul 24,6 % du volume VP en France l’an dernier. Autre fait notable : Renault a repris la tête du classement.
Les immatriculations d'utilitaires légers en entreprises ont progressé de 5,4 % l’an dernier, à 360 734 unités. Renault est demeuré intouchable sur ce marché avec 32,7 % de part de marché.
Le mois de décembre 2019, artificiellement exceptionnel comme attendu, a permis au marché français du véhicule particulier neuf de s’inscrire sur une tendance positive pour l’ensemble de l'année. Une nouvelle fois, le cap symbolique des 2 millions d'unités a été dépassé. Mais gare au retour de bâton début 2020.
Avec une croissance de 4,9 % en novembre 2019, le marché européen retrouve presque son niveau de 2018. Dans ce contexte, certaines marques ont déjà dépassé, après 11 mois d'activité, leur volume de l'année précédente.
Avec des immatriculations en repli de 3,6 % en novembre 2019, le marché chinois enregistre son 17e mois consécutif de baisse. Même les véhicules électriques et hybrides reculent.
Avec 156 848 immatriculations, le marché russe a baissé de 6,4 % en novembre 2019. Depuis le début de l'exercice, le recul est de 2,8 % avec à peine plus de 1,5 million d'unités.
Malgré un marché français du véhicule particulier neuf qui s’annonce plutôt morose, certaines marques ont toutefois bien tiré leur épingle du jeu. En novembre, certaines d’entre elles ont déjà dépassé leur volume de l’année 2018.
Le mois de novembre 2019 a été marqué par une âpre bataille entre les Clio IV et Peugeot 208, sur le marché du véhicule d'occasion. L'effritement des ventes de Volkswagen Golf et Polo se poursuit.
Alors que le marché des véhicules d’occasion enregistre une progression de 2% en données brutes sur le mois de novembre 2019, la part de marché des professionnels recule légèrement à 37,5 %.
Nombre de voyants sont passés à l'orange en 2019 pour le marché automobile mondial. De quoi laisser présager une année 2020 difficile ? Pas à en croire les prévisions de l’observatoire Cetelem qui table plutôt sur une stabilité.
Alors que le marché de l’occasion progresse au mois de novembre 2019, les véhicules diesel profitent de l’essor, enregistrant même quelques centaines d’immatriculations supplémentaires par rapport à novembre 2018.
Le marché français du VP neuf s'annonce bel et bien stable : voici ce qu'indiquent les chiffres. Difficile toutefois de porter un regard clair sur les performances des constructeurs, tant les variables influençant leurs résultats sont nombreuses.
Les professionnels ont été à l’origine de 47 690 mises à la route de voitures particulières en novembre 2019, soit une progression de 15,8 %. Le tout a représenté 27,6 % des immatriculations de VP en France, un niveau inhabituellement élevé.
Avec 463 429 immatriculations, le marché du véhicule d’occasion enregistre une hausse de 2 % au mois de novembre 2019. Une progression essentiellement soutenue par les marques allemandes.
En octobre 2019, les SUV ont franchi le cap des 40 % de part de marché en Europe. Un record. Parallèlement, la demande pour les modèles électrifiés a bondi de 41 %.
L'agence de notation Fitch prévoit une baisse d'environ 4 % des ventes mondiales de véhicules pour cette année 2019. 77,5 millions d'unités devraient être immatriculées contre 80,6 millions en 2018.