La chute se poursuit pour les véhicules commerciaux

La spirale négative est bien enclenchée. Pas un seul des segments qui composent le marché des véhicules industriels n'a progressé en Europe en février, d'après les données fournies par l'Acea. Même le secteur des bus et des cars, qui avait progressé de 9,8% en janvier, a subi un gros revers sur le deuxième mois (-11,2%).

Les immatriculations de véhicules utilitaires (-3,5t) ont en outre reculé de 13,3%, à 89964 unités. La France (-12%), mais également l'Allemagne (-16,4%), l'Espagne (-18,3%) et plus encore l'Italie (-31,9%) ont subi un net recul de leurs immatriculations. Comme depuis plusieurs mois, le Royaume-Uni se distingue avec une croissance de 11,8%. Sur les deux premiers mois de l'année, un total de 193085 VUL a été immatriculé en Europe des 27, soit une chute de 11,4% par rapport à la même période l'an passé. Le Royaume-Unis progresse de 11,9% tandis que la baisse se creuse sur les marchés français (-10,7%), allemand (-15,1%), espagnol (-18,3%) et italien (-28,7%).

Tous les marchés touchés sur les segments lourds

Le segment des véhicules de plus de 3,5t a représenté un volume de 17620 immatriculations en février, en baisse de 13,3% par rapport à février 2012. Tous les principaux marchés ont subi une chute à deux chiffres. Sur les deux premiers mois, 37950 camions ont été immatriculés, soit un repli de 15,4%. Avec 10435 unités (-15%), l'Allemagne reste le principal marché européen sur ce segment, devant la France (6738 unités, à -16.3%) et le Royaume-Uni (4754 à -18.9%).

Enfin, le marché des poids lourds de plus de 16t a chuté de 12,4% en février, à 13320 unités. Les marchés allemand et britannique ont vu leurs immatriculations baisser respectivement de 8,9% et 11% tandis que la chute a été nettement plus prononcée en France (-18,4%), en Espagne (-25,3%) et en Italie (-23,8%). Au cumul des deux mois, 28851 camions ont été immatriculés en Europe des 27, soit un repli de 15,7%. Les variations sont relativement homogènes depuis janvier puisque les principaux marchés européens affichent des chutes comprises entre -16% et -18%.