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Constructeurs

Volvo, grand vainqueur de la cote d’amour des constructeurs

Publié le 22 novembre 2017

Par Catherine Leroy
4 min de lecture
La 22e édition de la cote d’amour des constructeurs organisée par le CNPA montre une ascension fulgurante de Volvo avec des notes supérieures à 7/10 sur plus de 15 critères. La rémunération, la qualité des VN et leur attractivité ont été plébiscités.
Volvo est le grand vainqueur de la cote d'amour des constructeurs avec une note moyenne de 7/10 accordée par le réseau au constructeur.

 

Chaque année, la cote d’amour des constructeurs réalisée par le CNPA met en lumière la qualité de la relation commerciale entre un réseau et son constructeur.

 

Pour cette 22e édition, le palmarès global met Volvo sur la première marche du podium, suivi de Mini et de BMW. L’étude, commandée par la branche des concessionnaires VP à l’organisme Leads Machine, a permis de juger 27 marques automobiles sur la base de 23 critères concernant l’activité vente de véhicules neufs, de pièces de rechange, de véhicule d’occasion, le métier de réparateur agréé, mais aussi les conditions financières accordées par le constructeur sur toutes ces activités ainsi que les primes contractuelles.

 

"Pour les réseaux, cette étude est un moyen de s’exprimer sur la qualité de la relation avec le constructeur. C’est un outil de travail neutre qui permet d’ouvrir les yeux de tous les interlocuteurs. Cette année, Volvo obtient plus de 15 notes au-dessus de 7/10, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps", a indiqué Christophe Maurel, président de la branche des concessionnaires VP, lors de la présentation des résultats de l’étude.

 

Activité de vente VN

 

Parmi cette activité, l’attractivité de la gamme, le niveau de qualité des véhicules livrés, mais aussi les offres de financement restent globalement des items largement satisfaisants pour les concessionnaires. En revanche, le pourcentage de marge sur la vente de véhicules neufs et de véhicules de démonstration montre un décrochage de la satisfaction des concessionnaires "alors que le contexte global de marché est favorable avec vraisemblablement une hausse des immatriculations de l’ordre de 5% en 2017", poursuit Christophe Maurel.

 

Activité de vente VO

 

Une fois encore, le véhicule d’occasion reste le parent pauvre de la profession ou tout du moins des constructeurs. De manière générale, les concessionnaires jugent insuffisante la mise en avant des labels VO proposés dans les réseaux de marque (54% de très satisfaits et de satisfaits), mais surtout seuls 33% des 731 responsables de concessions estiment que le prix d’achat des VO chez le constructeur est satisfaisant. "Il est clair que les constructeurs ne répondent pas aux préoccupations de sourcing des réseaux. L’offre des constructeurs à leur réseau reste un sujet en latence", ajoute Christophe Maurel.

 

Réparateur agréé et pièces de rechange

 

Sur ce point, la difficulté dans le traitement des interventions sous garantie reste un sujet préoccupant pour 40% des concessionnaires interrogés, tout comme la politique de rémunération du constructeur (9% de tout à fait satisfaits). "Dans un contexte de concurrence exacerbée, nous n’arrivons plus à avancer sur le sujet", déplore Christophe Maurel. Côté pièces, l’étude ne met pas en lumière de dégradation quant au positionnement prix des pièces ou encore leur disponibilité, mais ici encore la politique commerciale est diversement appréciée.  

 

Conditions financières

 

Le portage des véhicules neufs ou encore des véhicules d’occasion montre un affaissement du contentement des concessionnaires avec respectivement 27% et 16% de professionnels tout à fait satisfaits. Au total, ce sont 23 critères qui ont été étudiés par Lead Machine pour 27 marques automobiles. Seules trois marques n'obtiennent pas la moyenne sur 10 pour leur résultat global. Citroën affiche une moyenne de 4,79/10. Attractivité de la gamme, rémunération, marge VN, VD et PR ont été sanctionnés par les distributeurs de la marque. Land Rover, avec 4,96/10, est le deuxième constructeur à ne pas obtenir la moyenne, notamment à cause du véhicule d'occasion (financement et sourcing), et Mitsubishi avec 4,92/10 est sanctionnée sur l'attractivité de sa gamme et surtout la politique véhicule d'occasion.  

 

La note globale atteint 5,74/10. Les réseaux restent sévères sur la politique menée par le constructeur et 46% d'entre des distributeurs interrogés estiment que cette politique est un obstacle à la rentabilité de leur entreprise. 81% d'entre eux déclarent que les standards ont continué à évoluer, mais que cette évolution a freiné pour 49% d'entre eux leur rentabilité. Au global, les objectifs fixés par les constructeurs ne sont pas en phase avec le marché pour 59% des distributeurs.

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