Valerie Ponce, chef de produit C5 à la DPMC.

...Ponce. Dans le cadre de ce projet, nous avons travaillé ensemble pendant un peu plus de quatre ans, mais j'avais déjà eu l'occasion de collaborer avec lui sur C3 Pluriel. Pour la C5, la marque a donné carte blanche à Jean-Pierre et il nous a beaucoup apportés grâce à sa culture générale et à ses expériences passées. Nous voulions faire un véhicule statutaire et il a réussi à interpréter les codes allemands du segment tout en gardant l'âme Citroën. Cela aboutit à un véhicule en rupture où le design est au premier plan.

JA. Est-il facile à vivre au quotidien sur un projet ?
vp. Oui, c'est quelqu'un de très dynamique, qui bouillonne d'idées et qui reste à l'affût de tout ce qui se passe. Même s'il a une grande personnalité et des convictions très fortes, ce qui génère parfois des débats animés, il demeure toujours accessible et ouvert aux autres. En revanche, comme il est toujours dans l'idée, l'action et le dialogue, ce n'est pas quelqu'un de très reposant ! (rires)

JA. Ce serait donc son principal petit travers ?
vp. Même si c'est finalement positif, c'est vrai qu'il est parfois impatient à force de vouloir toujours avancer. Mais il est délicat de lui trouver des défauts car il a tellement œuvré, avec d'autres, pour le renouveau de la marque.

JA. Son équipe est-elle à son image ?
vp. Tout à fait : jeune et dynamique ! Ce qui est remarquable, c'est que Jean-Pierre s'est doté d'une équipe très cosmopolite et qu'il a su aller chercher des profils variés, pas strictement issus du sérail automobile.

JA. Comment voyez-vous Jean-Pierre Ploué dans dix ans ?
vp. Il est au sommet aujourd'hui et il le sera encore dans dix ans. Car il sait se remettre en question et se renouveler. Jean-Pierre, c'est un éternel renouvellement ! C'est lié à son métier, mais aussi à sa propre personnalité. Enfin, je pense qu'il pourrait briller dans d'autres secteurs d'activités, car il n'a pas une culture essentiellement automobile. Mais je ne sais pas s'il le souhaite.