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Constructeurs

Une succursale Seat à Paris

Publié le 23 juillet 2004

Par Alexandre Guillet
4 min de lecture
Daniel Coppens, président du groupe Volkswagen France, a abordé deux sujets phares lors du Face à la presse d'AutoK7 : la succursalisation dans les grandes métropoles et la mise en place d'un réseau d'après-vente multimarque. La succursalisation ? "Ce n'est pas une stratégie...
Daniel Coppens, président du groupe Volkswagen France, a abordé deux sujets phares lors du Face à la presse d'AutoK7 : la succursalisation dans les grandes métropoles et la mise en place d'un réseau d'après-vente multimarque. La succursalisation ? "Ce n'est pas une stratégie...

...de distribution systématique, mais une nécessité dans les villes où le prix de l'immobilier est trop élevé pour un concessionnaire", explique Daniel Coppens, le président du groupe Volkswagen France. "Si l'un d'entre eux n'a pas de successeur, nous pouvons profiter de cette opportunité pour filialiser l'affaire". Il évoque naturellement Paris, mais aussi le Sud de la France, à Nice, ou le Nord, à Lille. Pour l'heure, seul un point de vente, à Villers-Cotterêts, est filialisé, la zone de chalandise étant perturbée par les ventes au personnel que réalisent les marques du groupe. Le showroom Skoda, à Paris, est quant à lui géré par un investisseur privé, mais l'immobilier est pris en charge par Volkswagen France. En revanche, le site Seat qui doit ouvrir ses portes à la rentrée, en lieu et place d'une ancienne concession Mercedes du 19e arrondissement, sera totalement filialisé. "L'idéal serait de réunir toutes les marques du groupe sur un même site, mais nous sommes obligés de faire avec les mètres carrés disponibles", commente Daniel Coppens. Plus généralement, concernant la stratégie réseau sur Paris et la petite couronne, sa volonté est de diviser la capitale en camembert, afin que chaque concessionnaire puisse gérer au mieux les mètres carrés dont il dispose : consacrer les sites intra-muros aux halls d'exposition et à la réparation rapide, et les sites en banlieue, là où le coût de l'immobilier est moins élevé, à la carrosserie ou aux stocks. Une approche qui a déjà été développée par son prédécesseur pour la marque Audi sur Paris.

Vers un réseau d'après-vente multimarque ?

Autre sujet d'actualité pour le groupe : l'après-vente multimarque. "Depuis l'époque de Michel Lepaire, nous nous battons pour être agréés pour la réparation de toutes les marques du groupe", explique Jean-Claude Pierre, président du groupement des agents Volkswagen. L'augmentation d'activité que cela apporterait au réseau d'après-vente permettrait notamment d'amortir plus rapidement le matériel et en particulier l'outil de diagnostic très coûteux (15 000 euros HT et 10 000 euros d'abonnement annuel). "Certains programmes, l'information technique et un grand nombre de pièces sont identiques d'une marque à une autre, c'est surtout une question de code d'accès que le constructeur nous donne ou ne nous donne pas", souligne-t-il. Conscient de la difficulté pour ses 200 agents d'amortir les investissements dans le matériel et soucieux d'améliorer sa capillarité en après-vente, le groupe Volkswagen France, Daniel Coppens en tête, milite auprès du siège de Wolfsburg pour que cette approche soit acceptée. Les choses pourraient bouger à la rentrée…


Xavier Champagne


 





FOCUS

Une garantie 5 ans chez Volkswagen

Le groupe Volkswagen France envisage de proposer une prolongation de garantie jusqu'à 5 ans qui inclurait le remplacement des pièces d'usure à un prix défiant toute concurrence…


 


 





Question à

Daniel Coppens : président du groupe Volkswagen France

"Notre progression en mai est liée à 2 500 immats aux loueurs"

JA Les ventes VP de la marque Volkswagen ont explosé au cours du mois de mai, à + 56 %. Est-ce uniquement l'effet des opérations promotionnelles que vous avez engagées ?
Daniel Coppens Sur un marché français caractérisé par d'importantes actions promotionnelles, nous avons dû effectivement nous mettre au diapason. Grâce à cette politique, la Golf est ainsi revenue, au premier semestre, au même niveau de ventes que l'an passé, sur un segment en recul de 16 %. Mais la très forte progression sur le mois de mai est surtout liée aux 2 500 immatriculations réalisées par les loueurs courte durée que nous avions livrés. Ce volume représente les deux tiers des ventes aux loueurs que nous comptons réaliser cette année. Ma philosophie est que ce canal ne doit pas servir à écouler des véhicules qui ne se vendent pas car cela revient à reporter le problème. Sur le premier semestre, les ventes VP de la marque Volkswagen sont en progression de 4 % sur un marché en recul de 0,12 %.

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