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Constructeurs

Transes européennes

Publié le 28 avril 2006

Par Tanguy Merrien
< 1 min de lecture
C'est dit, PSA fermera bien les portes de son usine britannique de Ryton, confirmant le déclin de l'industrie automobile en Grande-Bretagne. En Europe, pourrait-on ajouter en évoquant la décision de Bernd Pischetsrieder, président de Volkswagen, de supprimer 20 000 emplois dans le groupe....
C'est dit, PSA fermera bien les portes de son usine britannique de Ryton, confirmant le déclin de l'industrie automobile en Grande-Bretagne. En Europe, pourrait-on ajouter en évoquant la décision de Bernd Pischetsrieder, président de Volkswagen, de supprimer 20 000 emplois dans le groupe....


Une annonce qui, faisant suite aux déboires de DaimlerChrysler, obère sérieusement la notoriété de la construction automobile allemande. Dans le même temps, on apprenait que Mitsubishi, contrarié par le retrait du projet Forfour dans son usine hollandaise, supprimerait un millier d'emplois. En clair, il ne ferait pas bon produire en Europe de l'Ouest. Bien que les organes de communication de nos politiques comme ceux des grands constructeurs fonctionnent, eux, à plein régime, il s'avère de plus en plus délicat de cacher la déficience de notre industrie automobile à contrer les assauts des pays dits émergents.
Des nouveaux marchés comme on dit pudiquement. La compétitivité asiatique a eu raison de notre rentabilité quand, de nos gouvernements, il ne reste plus que la protestation policée, ou la dénonciation d'une libre concurrence opérée par une seule des parties. Si seulement nous avions pu adopter uniquement de notre côté la mondialisation, nous aurions été les rois du monde, mais là encore, nous n'avons pas pu nous empêcher de dupliquer le modèle pour gagner plus. Une vieille histoire.

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