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Constructeurs

Stellantis Italia va verser une prime de 1 400 euros

Publié le 3 février 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Une prime de 1 400 euros va être attribuée aux salariés de Stellantis Italia en février 2022. Elle récompense l'atteinte de leurs objectifs en matière de productivité et de qualité.

Stellantis Italia a annoncé, jeudi 3 février 2022, vouloir verser en février à ses salariés une prime d'environ 1 400 euros en moyenne, dans le cadre de sa politique de participation aux performances. Les résultats en matière de productivité "de la plupart des usines italiennes ont été confirmés", indique Stellantis Italia dans un communiqué, décernant une note spéciale aux entités de Pomigliano et Vérone, qui "ont atteint l'excellence pour la septième année consécutive".

 

Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari avait annoncé mercredi verser à ses 5 000 salariés une prime allant jusqu'à 12 000 euros brut, après avoir publié des résultats record pour 2021. C'est la première fois que la prime annuelle de Ferrari dépasse les 10 000 euros.

 

Quant à Stellantis, la politique de rémunération en Italie, introduite en 2015 et confirmée en 2019, avant la fusion entre FCA et PSA en 2021, "prévoit que tous participent directement aux résultats du groupe en matière de productivité et de qualité". Ses employés italiens recevront donc une prime de 6 % du salaire de référence annuel, ce qui correspond à environ 1 400 euros brut. Le groupe compte quelque 50 000 salariés en Italie.

 

A lire aussi : Stellantis table sur 2 600 départs volontaires d'ici fin 2023 en France

 

Le directeur général de Stellantis Carlos Tavares a épinglé à plusieurs reprises le coût de production des usines en Italie. "Il y a un an, j'ai constaté qu'en Italie le coût de production d'une automobile était significativement supérieur, parfois le double, de celui d'usines d'autres pays européens malgré un coût du travail plus faible", a-t-il déclaré en janvier dans une interview à quatre quotidiens européens, dont Les Échos.

 

"C'est lié à l'organisation de la production qui doit être améliorée", a-t-il assuré, fustigeant en outre les "prix démesurés de l'énergie" en Italie. "Il faut un certain temps pour que les choses soient mises en œuvre : on en reparlera à la fin de 2022. Toute brutalité aurait été inappropriée et il faut d'abord analyser pour comprendre", a-t-il nuancé. (avec AFP)

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