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Constructeurs

Seat y croit !

Publié le 4 octobre 2011

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le constructeur qui dévoilait ses résultats sur huit mois se plaît à envisager une année en ligne avec ses objectifs initiaux. Seat reste toutefois soumis à la bonne forme de l’Ibiza.
A l’instar du succès rencontré par l’Ibiza, Seat s’inscrit dans une bonne dynamique et ne craint pas de viser les 2 % de pénétration à court terme.

C’est dans un climat de relative confiance que Seat aborde cette rentrée. La marque espagnole a connu une bonne dynamique depuis le début de l’année, puisqu’elle est en croissance de 16 % sur les huit premiers mois. Avec 23 006 exemplaires immatriculés, sa part de marché en France atteint désormais 1,6 %, en progression par rapport à la pénétration de 1,4 % enregistrée à fin août 2010 (19 948). Un rythme de travail qui laisse présager, selon Marc de Laitre, directeur France, que la filiale du groupe Volkswagen remplira son objectif annuel de 36 900 voitures.

Toutefois, Seat reste dépendant de l’Ibiza. La citadine réalise 14 900 unités, soit près de 65 % des livraisons. Elle est “talonnée” par la Leon, qui totalise 3 900 ventes et donc un peu moins de 17 % des volumes. “Nous sommes satisfaits de voir que l’Ibiza ST et l’Alhambra affiche 5 % de parts de marché sur leur segment respectif”, souligne le directeur de la marque.

Des pertes en net retrait

S’il salue par ailleurs le succès de la série Copa, aux prix attractifs, Marc de Laitre constate néanmoins une hausse de 3 000 euros du panier moyen, à 19 300 euros. Côté acheteurs, Seat se félicite d’être la marque à la clientèle la plus jeune, 39 ans contre 52 ans en moyenne, les hommes comptant pour 64 % du mix ; 50 % des clients sont séduits par le style et ce critère sera pris en considération dans les futurs développements. A savoir que le constructeur prévoit de couvrir 72 % de l’offre produits, contre 55 % actuellement, grâce au lancement prochain de quatre voitures.

Sur le plan financier, pour finir, Christian Stein, grand patron du marketing de Seat, annonce “une réduction des pertes”. De janvier à juin 2011, elles se sont établies à 48 millions d’euros, alors qu’elles étaient de 157 millions d’euros un an auparavant. “Notre ambition est de retrouver l’équilibre en 2013, rappelle-t-il, et nous sommes en avance. La prochaine étape sera d’installer la marque en Russie et en Chine, en s’appuyant sur ce qui fait notre force : notre identité forte, une gamme grandissante et notre appartenance au groupe Volkswagen.”

 

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