Saab vise l’équilibre en 2012
Jan Ake Jonsson n'a pas encore d'inquiétude sur l'avenir de Saab. "Nous fonctionnons normalement depuis que nous sommes sortis de notre période de réorganisation", affirme le directeur général de Saab Automobile. Ladite période a notamment consisté à revoir l'outil de production, le constructeur ayant décidé de regrouper la fabrication de ses modèles sur le site suédois de Trollhättan. Et il a dû pour le moins se réorganiser très rapidement : il fait face lui-même à ses créances depuis le mois de février (GM a fait savoir à cette période qu'il souhaitait se séparer de Saab). "Un protocole de rachat a été signé en août avec le groupe Koenigsegg", poursuit Jan Ake Jonsson, une entreprise qui a l'habitude de reprendre des sociétés et de les relancer et qui, au vu des difficultés financières de Saab, n'a pas hésité à signer un accord avec le groupe chinois BAIC (ce dernier est entré dans son capital). "Nous disposons ainsi d'une opportunité de développement sur la Chine", relève le directeur général de Saab Automobile, ce dernier se satisfaisant aussi du maintien d'accords de licence sur des composants avec GM. En attendant de s'attaquer au marché chinois, le constructeur a en tout cas franchi une étape importante dans la finalisation de son plan de refinancement : il a obtenu le feu vert des autorités européennes quant à sa demande d'emprunt de 400 millions d'euros auprès de la BEI (le déblocage de cette somme était conditionné aux garanties apportées par l'Etat suédois).
Un objectif de 1 500 ventes en France
Photo : Jan Ake Jonsson, directeur général de Saab Automobile.
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