Récession à l’italienne
Le Salon de Bologne, 2e Salon européen en terme de fréquentation après Paris, s'est, en effet, ouvert après un mois de novembre catastrophique, même si la plupart des acteurs du marché affirment que la tendance était perceptible dès la fin du 1er trimestre, les chiffres faciaux étant largement artificiels jusqu'alors. En cause ? D'une part, la pratique dangereuse des "km 0", bien que tout le monde s'interdise officiellement d'y succomber. D'autre part, l'accélération de la dégradation économique à partir de septembre bien sûr, avec notamment la crise du crédit.
Au final, bien que les deux marchés ne soient nullement similaires, les professionnels italiens ont eu les mêmes soucis que leurs homologues français : juguler la dérive des stocks, jouer aux équilibristes entre opérations commerciales attractives et grande braderie, promouvoir des offres à la fois accessibles et plus respectueuses de l'environnement. L'opération "offres propres" sera d'ailleurs l'une des principales pierres de touche de la concurrence l'an prochain, notamment sur le GPL.
Et tandis que la guerre des prix continuera de faire rage au niveau de la vente, les constructeurs chercheront à orienter leur réseau vers d'autres sources de profit, tentant de les éloigner d'une culture du VN roi très prégnante en Italie. Certains enjeux ne sont pas sans rappeler des temps pas si éloignés, voire toujours pas révolus, en France : développement des services et du marketing des services, reconquête du parc ancien, etc.
Des pistes intéressantes, mais de là à faire des prévisions pour 2009…
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.