“Notre politique de dépôt doit rassurer la clientèle”, Pascal Breniaux, directeur des opérations France, Dom-Tom et pays francophones Klarius
...et s'appuyant sur une politique de dépôt.
Journal de l'automobile. Comment sont répartis les 2 millions d'investissement ?
Pascal Breniaux. La France prend évidemment la plus grosse partie. Ce marché représente le deuxième plus important pour Klarius. En France, nous avons opté pour une politique de dépôts. Ils ne prennent en charge que la logistique et nous gardons ainsi la main sur le commerce. L'Espagne et l'Allemagne dépendent maintenant de l'Angleterre et un dépôt a été implanté dans la péninsule Ibérique. L'ensemble de la production sort des lignes de l'usine de Cheadle. Douze personnes sont dédiées à la fabrication de nouvelles références. Le but est de sortir le plus rapidement des références. Le site dispose d'ailleurs d'une piste d'essai pour les homologations.
JA. Quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour revenir sur le marché ?
PB. Avant tout, nous allons revenir à notre métier de base. Nous sommes des industriels et nous devons équiper tous les véhicules d'un système complet. Mais avec la multiplication des références, il devient complexe de tout suivre. Notre offre exhaustive nous permettra de revenir. Nous disposons de plus de 5 500 références et couvrons 97 % du parc automobile européen.
Concernant la stratégie de déploiement, nous sommes repartis de zéro en janvier, car nous avions perdu toute présence terrain. Nos premiers objectifs ont été de faire référencer nos produits dans les grandes centrales d'achats. Ainsi, nous sommes référencés chez Autolia Group et la Safa, et comme deuxième équipementier chez Speedy.
JA. Comment allez-vous rassurer vos clients sur la pérennité de l'entreprise ?
PB. Le fait que nous ayons volontairement opté pour une politique de dépôt, et non de plateforme, devrait déjà interpeller la clientèle et surtout la rassurer. Par ailleurs, la liquidation de Klarius en 2008 a été mal vécue en interne et a coûté des millions d'euros. Or, quand on revient en investissant, cela signifie que l'on croit au marché. Par ailleurs, la crise économique joue en notre faveur. Les véhicules neufs se vendant moins, le parc roulant va vieillir et nous aurons alors un rôle à jouer.
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