Nissan veut doubler son total de fourgons en 2021
Selon les propos de Guillaume Barbet, le directeur des ventes de Nissan West Europe, le tableau des immatriculations 2020 ne reflète pas l'engouement du marché pour les fourgons de la marque japonaise. Les carnets de commande ont gonflé de 60 % au second semestre, toujours selon lui. Un état de fait qui pousse la direction nationale à nourrir l'ambition en 2021 de doubler les ventes de sa gamme, à 7 200 unités.
L'an passé, alors que Nissan totalisait 6 071 livraisons de véhicules utilitaires, soit 1,6 % de part de marché, selon les statistiques de la filiale, le NV200 prenait 20 %, le NV300 grapillait 5 % et le NV400 gagnait 10,5 %. La marque entend capitaliser sur ce bilan favorable. Plusieurs leviers vont être actionnés. Guillaume Barbet explique vouloir jouer sur la compétitivité des distributeurs notamment grâce à une nouvelle politique commerciale, un programme de formation et une plus grande liberté de manœuvre laissée aux opérateurs. Il est aussi question de faire valoir la force de services comme la garantie 5 ans.
Faire croître les véhicules transformés
Surtout Nissan souhaite diversifier la cible de clients pour gagner du volume et des parts de marché. "Nous réalisons notre performance en répondant à la demande de clients TPE-PME aux flottes modestes, analyse Guillaume Barbet, nous souhaitons démarcher les plus grandes sociétés, les leasers, les loueurs courte durée et densifier les stocks de véhicules de courtoisie". Les contacts sont pris. Les dossiers suivent leur cours.
Pour Nissan, l'enjeu portera par ailleurs sur la capacité à jouer dans la cour des véhicules transformés. Une typologie de produits dont la maîtrise de production rend l'équation économique attractive pour les clients face aux acteurs indépendants, d'après les observations de Guillaume Barbet. En 2020, cette offre a pesé environ 10 % des ventes de VUL de Nissan. "Nous pouvons gagner 3 à 5 points", soutient le directeur commercial qui ne dément pas le bénéfice en termes de marge brute. En 2020, l'activité s'est montrée plus rentable que le VP.