Nicolas Marquis-Sebie, directeur général, Maxauto
Journal de l'automobile. Quel bilan pour Maxauto en 2009 ?
Nicolas Marquis-Sebie. Sur 2008 et 2009, l'activité a été assez contrastée. La partie entretien et réparation a fortement augmenté, car les consommateurs cherchent à préserver leur capital véhicule. L'activité pneumatique a également connu un fort développement. En revanche, l'équipement avait déjà souffert sur 2007-2008 et a continué sa chute sur 2009, notamment dans le secteur du son. Le marché global enregistre une baisse de 20 % sur les deux dernières années. Le secteur du tuning suit aussi cette tendance. Nous vendons beaucoup moins de néons ou encore de jantes en aluminium par exemple. Le client s'est concentré sur ce qui va faire vivre sa voiture, autrement dit les pièces d'usure, en faisant l'impasse sur le superflu. Les consommateurs oublient de plus en plus l'achat plaisir pour rentrer dans un schéma de contraintes, d'obligations. D'où l'idée de l'opération Maxeuros.
JA. Pouvez-vous revenir sur cette opération ?
NM-S. L'objectif de la campagne des Maxeuros est d'essayer d'aider nos clients pour que la contrainte soit un peu plus supportable. Aujourd'hui, le kilométrage moyen des véhicules augmente, même si les automobilistes roulent moins qu'avant parce qu'ils gardent plus longtemps leurs véhicules. Les centres traitent de plus en plus de voitures avec un fort kilométrage, que les propriétaires continuent de faire entretenir. Du coup, nous avons décidé de lancer une prime aux kilomètres ! Plus la voiture a roulé, plus la réduction s'avère importante, avec un plafond de 25 euros à plus de 200 000 km. L'opération s'est déroulée du 26 octobre au 21 novembre et a rencontré un vif succès dans le réseau...
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans notre édition du JA n° 1104.
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