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Constructeurs

Minivoitures 2007/2008 : le panorama du marché

Publié le 6 juillet 2007

Par Alexandre Guillet
16 min de lecture
A l'heure ou les ventes d'automobiles font la grise mine, il est un marché qui ne cesse de se développer : celui de la voiture sans permis. Style moderne, équipements luxueux, moteurs de plus en plus silencieux, l'activité a le vent en poupe. Portrait de famille 2007 ! Cinq...

...années de croissance, des marges rémunératrices (de 15 à 18 % en général), un réseau qui se professionnalise, de plus en plus de distributeurs spécialistes : la voiture sans permis ne s'est jamais si bien portée. Et son image change, grâce aux progrès accomplis en termes de design, de finition ou d'insonorisation moteur. Les contraintes réglementaires ne manquent pourtant pas ! Rappelons en effet que les quadricycles obéissent à une réglementation très stricte. Deux catégories bien distinctes existent :


Les quadricycles légers, véritables voitures "sans permis" :
• Conduite sans permis dès 16 ans (BSR)
• 45 km/h
• Pas de limitation de cylindrée en Diesel, mais 4 kW de puissance maxi
• 350 kilos à vide par construction
• 2 places maximum
• Pas de casque mais ceintures obligatoires




La gamme Aixam-Mega

  • 9 600/11 990 €
    Berline courte A721
  • 10 300/12 400 €
    Berline longue A741
  • 10 800/13 900 €
    4 places B1A751
  • 12 600/13 800 €
    Cabriolet Scouty
  • 9 798/19 546 €
    Utilitaire Mega

  • Les quadricycles lourds
    • Conduite moyennant le permis B1 (similaire au B mais dès 16 ans sur quadricycle lourd !)
    • Pas de limitation de vitesse (en général 80 à 100 km/h)
    • Pas de limitation de cylindrée, 15 kW de puissance maxi
    • 400 kilos à vide par construction
    • 4 places maximum
    • Pas de casque mais ceintures obligatoires


    Une fois cette distinction opérée, ce micro-marché qui représente quelque 10 000 véhicules neufs (le double en occasion) chaque année se répartit entre une grosse demi-douzaine de marques, presque toutes françaises, et se signale par sa diversité. Modèles courts, longs, cabriolets, utilitaires, la voiture sans permis n'a pas qu'un seul visage. Dans les lignes qui suivent, nous vous présentons les gammes de différents protagonistes du marché 2007.

    Aixam-Mega

    Leader du marché depuis vingt ans, Aixam est une entreprise savoyarde qui s'est créée en 1983 sur les cendres d'Arola, un des pionniers de la voiture sans permis. Aujourd'hui, la firme d'Aix-les-Bains conserve un leadership solide (près de 40 % de parts de marché), grâce à une gamme complète et un réseau étendu. Utilisant en exclusivité le moteur Kubota sur la quasi-totalité de ses modèles, Aixam fait confiance de longue date aux structures de caisse en aluminium habillées de panneaux de carrosserie en ABS. Aujourd'hui, l'offre de la marque se compose de deux berlines, le modèle court A721 et son pendant à empattement plus long A741. Deux dérivés à vocation plus ludique sont venus s'y ajouter depuis peu. Le premier repose sur la base de l'A721. Baptisé Scouty, il s'agit tout




    La gamme
    Bellier

  • 12 630 €
    Berline longue opale
  • 9 861/10 760 €
    Utlitaire
  • simplement d'un dérivé découvrable à toit amovible, un peu à la façon des Targa Porsche. D'une pièce, le panneau démontable vient se placer verticalement dans le coffre, sans trop obérer le volume disponible. Surfant sur le rajeunissement de la clientèle, Aixam propose en outre une version "R", à la présentation plus sportive (élargisseurs d'ailes, canule d'échappement chromée, pneus taille basse, etc.). Dans un autre registre, la Crossline joue la carte de l'évasion, avec des accessoires (ski de protection moteur, barres de toit) que ne renierait pas un petit "SUV" (type Toyota RAV4, etc.), et une poupe qui rappelle un peu le break 407 ! En outre, une gamme complète de quadricycles lourds est proposée, en berline (A751 longue), découvrable (Scouty GT) ou break de loisirs (Crossline). Pour ces versions exigeant le permis B1 (dès 16 ans) et pouvant accueillir 4 passagers (Scouty excepté), un bicylindre Lombardini 505 cm3 essence à injection électronique de 15 kW est de rigueur. Sur A751 et Crossline, un Diesel Kubota 479 cm3 de 9 kW est également proposé. Parmi les dernières évolutions de la gamme, on note le lancement d'une A721 en finition Sport, reprenant les attributs du Scouty R, tandis que l'ensemble de la gamme adopte un pommeau de levier d'inverseur chromé, un filet de coffre et des habillages d'assise de siège. Enfin, n'oublions pas la deuxième marque d'Aixam, Mega, autrefois connue pour ses Mehari modernes que furent les Mega Club, et pour la monstrueuse Track V12, genre de Cayenne avant l'heure… à carrosserie coupé ! Aujourd'hui, le label Mega désigne une gamme de micro-utilitaires baptisés Multitruck, destinés aux espaces verts et centres villes engorgés. Une palette très large de moteurs (400 cm3 sans permis, 479 cm3 permis B1, électrique) et de carrosseries est proposée (fourgon, benne, plateau ridelles, etc.) pour ce concurrent des Vespacar, Ligier X-Pro et autres Bellier/Microcar Sherpa.

    Bellier

    Le doyen de la profession ! En effet, les débuts de Bellier remontent à l'année 1976, date à laquelle la société vendéenne, spécialisée dans les accumulateurs lança son premier véhicule sans permis, le Veloto. Un quadricycle plutôt destiné à la plaisance, auquel ont succédé des modèles toujours plus




    La gamme
    Chatenet

  • 10 950/13 228 €
    Berline longue Barooder
  • 13 150 €
    4 places B1 Barooder X4
  • 14 990 €
    Cabriolet Speedino
  • sophistiqués. Aujourd'hui, la petite marque de Talmont Saint-Hilaire est toujours là, avec la berline Opale comme fer de lance. Un petit monocorps dont l'allure générale a de faux airs de Mercedes Classe A ! On connaît pire inspiration, tandis que Bellier a toujours fait de la qualité de fabrication l'un de ses fers de lance. L'Opale se veut donc plutôt soignée, et se vend comme ses congénères essentiellement tout équipée, avec vitres électriques, verrouillage central, autoradio, etc. On note également l'accessibilité à bord, qui reste un autre de ses points forts, sans seuil à franchir pour s'installer ni pour charger le coffre. Sur les autres plans, Bellier s'en tient à une formule plus classique, avec une carrosserie en polyester, fixé sur un châssis indépendant en acier. Elle reçoit d'office un unique bicylindre japonais, Yanmar, de 523 cm3, que la marque fut la première à adopter voilà dix ans, aux côtés de JDM. En revanche, la version de base standard est abandonnée au profit de la seule Opale Luxe, qui adopte d'office le pack antibrouillards et radar de recul. Par ailleurs, aucun quadricycle lourd n'est disponible pour l'heure au catalogue Bellier. De même, la version courte Divane n'est plus proposée. On ne saurait toutefois oublier l'utilitaire, qui est, en outre, produit sous licence pour Microcar avec le nom Sherpa. Le camion Bellier reçoit depuis peu une poupe restylée, avec feux et clignotants ronds, une sellerie revue ainsi que le nouveau logo de l'entreprise.

    Chatenet

    Au sein d'une catégorie qui a fait d'immenses progrès en matière de style, les Chatenet se distinguent par leurs formes très léchées, rappelant un peu l'Opel Corsa. Etablie en 1984 à Pierre-Buffière du côté de Limoges, l'entreprise produit aujourd'hui près de 2 000 véhicules par an. Le cheval de bataille de Chatenet est toujours la Barooder, une berline longue (2,95 m), disponible en version quadricycle léger (sans permis, 2 places, 4 kW, 45 km/h) ou lourd (permis B1, 4 places, 15 kW, 100 km/h). Ce modèle obéit à une construction traditionnelle, à châssis en acier séparé sur




    La gamme Italcar


  • 9 000/11 980 €
    Berline courte T2/T3
  • La gamme Grecav est en cours d'importation
  • lequel, le tout avec une coque en polyester. En termes de motorisations, les déclinaisons sans permis, longtemps animées par le seul bicylindre Diesel Lombardini Focs de 505 cm3 sont depuis plus d'un an proposées également avec le Yanmar 523 cm3 (90 % des ventes), plus lourd mais aussi plus riche en couple à bas régimes. Pour les versions 4 places, le Lombardini à essence officie seul, dans sa version 15 kW. Après avoir lancé la mode des grandes minivoitures en 2003, Chatenet propose depuis 2005 le Barooder Sport, de style plus dynamique : roues de 14 pouces, antibrouillards, sortie d'échappement chromée, volant et pommeau de levier de vitesses "sport". Dans le même esprit, Chatenet se distingue avec son étonnant roadster Speedino (4 kW Diesel ou 15 kW essence), basé sur la berline Barooder, à pavillon surbaissé et intérieur cuir framboise (en option !). L'ensemble de la gamme évolue depuis mars, avec une grande calandre chromée, une insonorisation renforcée (nouveaux silentbloc, isolation du tablier revue), tandis que le Speedino est désormais pourvu de série du hard-top, qui relègue la sellerie cuir et les antibrouillards en option. Chatenet ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque le lancement de sa nouvelle berline que l'on avait pu découvrir au dernier Mondial de l'Automobile sous la forme d'une maquette de style est prévu pour début 2008. Un nouveau modèle qui n'a pas encore été baptisé, mais dont les lignes évoquent adroitement la Mini ressuscitée par BMW… A suivre dans nos colonnes !

    Grecav/Italcar

    Sur un marché aussi mature que la France, implanter une nouvelle marque n'a rien d'une sinécure. En effet, tous les concurrents français sont présents dans l'Hexagone depuis au moins une vingtaine d'années, reconnus des réseaux comme de la clientèle. Pas facile dès lors de bousculer un échiquier ou les mouvements se font rares, et sont d'ailleurs généralement synonymes de dépôt de bilan d'un constructeur ! Chef de file des marques italiennes, Grecav connaît bien des déconvenues depuis juin 2000, date à laquelle sa petite Eke a été lancée en France. Malgré des débuts en fanfare, la marque périclite sur notre sol depuis maintenant trois ans, essentiellement par manque d'évolution mais




    La gamme JDM

  • 10 378/13 600 €
    Berline longue Abaca
  • aussi par la faute d'une politique de distribution incertaine. Ainsi, depuis novembre dernier, l'importateur Grecav France a cessé son activité, la maison mère de Gonzaga devant reprendre incessamment la commercialisation de la gamme depuis l'Italie. En attendant, la distribution des pièces de rechange se poursuit sans faille par le biais du garage Deslandes (02 33 61 61 40). Souhaitons des jours meilleurs à la mini italienne en aluminium, qui mériterait sans doute mieux, même si le petit format de la berline se fait de plus en plus démodé… Repreneur de la firme Tasso, Italcar tente aussi l'aventure de ce côté-ci des Alpes, après avoir présenté sa berline T2/T3 au dernier Mondial de l'Automobile. Rappelons qu'il s'agit d'une petite trois portes à motorisation Lombardini, qui se distingue principalement par ses prix attractifs (à partir de 8 800 euros) et ses phares, empruntés à la… Volkswagen Golf ancienne génération ! Pour le moment, Italcar compte une douzaine de revendeurs pour quelque 110 voitures écoulées, et annonce pour septembre une T3 électrique, le nouveau moteur Lombardini tant attendu et un utilitaire Domino inédit.

    JDM

    L'angevin Simpa JDM est le traditionnel le chef de file des "petits" constructeurs, loin devant (au moins en France) ses concurrents Chatenet et Bellier, mais à distance respectable du trio de tête, Aixam, Ligier et Microcar. Spécialiste du polyester, la société s'est lancée en 1981 sur le marché de la voiture sans permis. Loin des cyclomoteurs carrossés d'antan, JDM propose aujourd'hui un modèle tout à fait à la page, l'Abaca. Cette berline d'allure très classique l'est




    La gamme Ligier

  • 9 800/12 650 €
    Berline courte X-Too
  • 10 500/13 300 €
    Berline longue X-Too max
  • 13 500 €
    4 places B1 X-Too Max
    4 places
  • 7 900 €
    Cabriolet Be Two/Up
  • 11 100 €
    Utilitaire
    X-Pro/Be
  • aussi par son mode de construction, qui fait appel à une carrosserie en polyester et un châssis séparé en acier, quand les trois leaders préfèrent la structure autoporteuse en aluminium habillée d'ABS. Moins adapté aux hautes cadences de fabrication, le polyester privilégié par JDM, Chatenet et Bellier présentent une finition plus flatteuse. Fidèle de la première heure du bicylindre japonais Yanmar, l'Abaca réalise la quasi-totalité de ses ventes avec ce moteur, même si la plupart des versions restent disponibles avec le Lombardini italien moins coûteux. En dépit d'une gamme très courte (pas de quadricycle lourd à 4 places, pas d'utilitaire, modèle court Albizia abandonné…), JDM a intelligemment multiplié les versions de son Abaca. Dernièrement, après le lancement de la version Privilège, aux barres de toit factices façon tout-terrain, la nouvelle série spéciale Mountain pousse le bouchon plus loin. Arborant une paire de pare-chocs plus proéminent (avec faux pare-carter à l'avant), un becquet arrière et des éclairages de bas de portes et de coffre, elle est diffusée depuis avril. De quoi compléter utilement la gamme par le haut auprès d'une clientèle toujours prête à jouer le mimétisme avec l'automobile classique et largement centrée sur les finitions les plus luxueuses. Car, rappelons-le, aucun constructeur de "mini" ne réalise de score significatif avec ses modèles de base !

    Ligier

    De toutes les marques de voitures sans permis, Ligier est sans doute la seule qui puisse se targuer d'avoir une notoriété spontanée auprès du grand public. L'image de la Formule 1, ou l'écurie Ligier Sport croisa le fer pendant vingt ans est tenace… L'entreprise vichyssoise a fait ses débuts dans la voiture sans permis en 1980. Près de trente ans d'histoire, jalonnée de succès comme de déconvenues. Aujourd'hui, la page est tournée : depuis près de trois ans, la marque retrouve des couleurs, avec en point d'orgue la gamme X-Too, qui ne cesse de s'étendre. Avec cette berline




    La gamme Microcar

  • 9 750/12 050 €
    Berline courte MC1
  • 11 650/12 990 €
    Berline longue MC2
  • 12 785 €
    4 places B1 MC Family
  • 10 850/14 660 €
    Utlitaire Sherpa
  • classique et bien réalisée, Ligier a trouvé le point d'équilibre, qui porte ses fruits : depuis 2006, la marque est devenue le second constructeur français, place occupée jusque-là par Microcar. Loin de s'endormir sur ses lauriers, Ligier ne cesse de développer et perfectionner sa gamme. La version longue X-Too Max complète utilement l'offre, donnant naissance à un nouveau quadricycle lourd à 4 places lancé en début d'année. En outre, Ligier s'est rapproché de Lombardini, obtenant une version spéciale du bicylindre Focs bien connu (le Progress), amélioré tant en termes de bruit que de fiabilité. Ce partenariat a donné naissance à la garantie trois ans, autre exclusivité maison. De la sorte, la marque connaît une nouvelle embellie de ses ventes, avec 35,7 % de progression de janvier à mai et une part de marché s'élevant à 26 % (contre 21,2 % l'an passé). De même, sur le marché très étroit du quadricycle lourd, la X-Too Max représente déjà un tiers des ventes globales. De quoi nourrir des ambitions raisonnables : Ligier ambitionne 30 % du marché du quadricycle l'an prochain. Pour ce faire, la gamme poursuit son développement, avec des évolutions attendues sur l'utilitaire X-Pro réalisé avec l'italien Casalini (10 % des ventes françaises), bientôt épaulé par l'original Be Truck, présenté ces jours-ci au Salon du Quad. A mi-chemin entre les quads (également proposés par Ligier) et l'utilitaire, ce sympathique engin se veut aussi à l'aise en usage professionnel que loisirs. Motorisé par un monocylindre à essence de 270 cm3, il est proposé à partir de 6 990 euros.

    Microcar

    Filiale du constructeur de bateaux bien connu Jeanneau (lui-même filiale depuis 1996 du groupe Bénéteau), Microcar produit des voitures sans permis depuis 1980. Habituellement plutôt sage et conservateur, le constructeur vendéen s'est distingué en 2004 en lançant un modèle futuriste, la MC1, suivie quelques mois plus tard par la MC2, plus longue. Caractérisée par des parti-pris esthétiques osés (un mélange d'Audi A2 et de Citroën C2 !), l'offre exclusive d'un airbag conducteur (système MPS, une première sur le marché !) et le passage comme Ligier et Aixam à une caisse en alu et ABS, cette série a reçu un accueil mitigé, qui a coûté à Microcar une seconde place pourtant acquise de longue date sur le marché français. Toutefois, la marque conserve un solide vivier de fidèles, et détient toujours quelque 20 % du marché français. En outre, le restylage opéré l'an passé (face avant…) et les opérations de remise à niveau régulières et de lancement de séries spéciales permettent de maintenir sa compétitivité. Ainsi, le premier semestre a vu successivement une MC1 Paris suréquipée (radar de recul, autoradio GPS, planche de bord gainée…), puis une gamme redéfinie en avril (nouvelle entrée de gamme à moteur Yanmar, équipements enrichis), et enfin au mois de mai une seconde série spéciale la MC Sun (sur base MC2) à toit ouvrant électrique et la nouvelle MC Cargo semi-utilitaire à double porte arrière battante et barres de toit. La gamme courante donne toujours l'alternative entre moteurs Lombardini et Yanmar, châssis court (MC1) ou long (MC2), sans parler de la déclinaison à permis B1 et 4 places, la MC Family. En outre, les Microcar MC s'apprêtent à connaître un nouveau remaniement esthétique dès juillet, avec des habillages de flancs retouchés, l'adoption de répétiteurs de clignotants, de barres de toit sur le haut de gamme (la mode des SUV toujours !) et d'un échappement plus silencieux. Rappelons enfin que la marque possède aussi à son catalogue un utilitaire, sous la forme du petit camion Bellier (Diesel ou électrique), rebaptisé Sherpa chez Microcar et qui sera revu à la rentrée. Le numéro trois du marché fait donc flèche de tout bois, y compris avec la petite Zenn, une mini électrique basée sur la structure de la MC2 produite sous licence par Zenn Motors Corporation une entreprise canadienne. L'importation en Europe n'est pas encore à l'ordre du jour, à l'exception du marché anglais, qui semble plus porteur…


    André Nicolas





    ZOOM

    Les quadricycles de loisirs


    Fini le temps de la minivoiture triste et utilitaire ! Outre la Ligier Be Two/Be Up et le roadster Chatenet, les quadricycles à vocation ludique se multiplient, avec en tête les réalisations originales de Secma. Ce constructeur basé dans le Nord se singularise depuis dix ans par son petit buggy à 3 puis 4 roues, le Funtech. Ce petit engin aussi rustique qu'amusant s'est vu rejoint par d'autres bestioles du même esprit, tels que la microvoiture de sport Fun Extr'm ou la voiture de plage Fun Family. Autant de véhicules jusqu'ici seuls sur un créneau depuis investi par le fabricant de scooters taïwanais PGO avec son Bugster, puis brièvement par l'éphémère AXR Carbone/Crossbone. Plus sage mais tout aussi rafraîchissant, le roadster Zest est l'œuvre de deux anciens collaborateurs de Matra. Sous la marque Acrea, ils ont donné naissance à une petite auto aux rondeurs nostalgiques, motorisée par un bicylindre Lombardini à essence de 15 kW. Anthithèse des sportives gavées de chevaux chaque jour plus inutilisables, tous ces quadricycles partagent en tout cas un même but : nous faire oublier un peu cette paranoïa sécuritaire qui pèse sur chaque automobiliste ! Sympa, non ?

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