Mercedes fourbit une arme de plus
Quand il s’agit d’une première mondiale, Mercedes ne fait jamais les choses à moitié. La marque allemande n’a pas dérogé à la règle en conviant la presse internationale sur le site de production de Brême, dans le nord de l’Allemagne, pour présenter pour la première fois son nouveau break Classe C (appelé aussi Estate ou SW, selon les marchés). Le choix de la ville hanséatique, qui est d’ailleurs aussi un Land à part entière dans le système fédéral allemand, est tout sauf un hasard. En effet, Brême représente un des plus grands potentiels allemands dans plusieurs domaines, notamment industriel, Mercedes y possédant d’ailleurs un de ses sites de production les plus performants. L’usine Mercedes de Brême est à la fois un site historique avec plus de soixante-quinze ans d’histoire derrière lui, mais également un des fleurons de l’étoile : depuis sa création, près de 6 millions de véhicules y ont été produits. Aujourd’hui, ce site est souvent cité par le constructeur pour ses capacités technologiques, son savoir-faire technologique et ses installations ultra-modernes où 1 500 robots sont déployés sur plus de 105 000 m2 de surface. Outre les GLK, SL, SLK et Classe C berline, l’usine de Brême est aussi connue pour “être le berceau du break de la marque depuis des années”, selon Andreas Kellerman, responsable de la production. Il apparaît donc logique et naturel d’y présenter au monde la nouvelle Classe C break.
Dans les pas de la berline
“Si la Classe C est un véhicule mondial par excellence sur le segment Premium pour la marque, selon Dr. Thomas Weber, responsable recherche et développement de Mercedes, l’année 2014 doit être aussi celle de toute la famille C et celle du break naturellement.” Depuis 2007 et l’introduction de la dernière génération sur le marché, 400 000 breaks Classe C ont été écoulés dans le monde et 50 000 unités rien que l’an passé en Europe. On comprend donc mieux pourquoi la version familiale revêt un caractère important pour Mercedes. Car si cette dernière a battu un nouveau record de ventes en 2013 avec 1,46 million de modèles écoulés dans le monde (+ 10,7 %), Mercedes reste toutefois derrière ses deux principales concurrentes BMW (1,6 million d’unités) et Audi (1,58 million d’unités). L’étoile aura ainsi besoin de tous ses atouts pour revenir dans la course. Et la Classe C break n’en manque pas.
Tout en gardant un certain conservatisme de rigueur et sans empiéter sur la future CLA Shooting Break, cette Classe C familiale arbore néanmoins une ligne plus moderne avec cette vitre de custode plus courbée qu’auparavant et un hayon légèrement plus incliné. Si sa proue demeure identique à la berline, l’arrière est remanié afin d’augmenter l’ouverture de coffre et de rabaisser le seuil de chargement. Question coffre, il évolue peu, mais garde un volume important de 490 litres, lequel pouvant aller jusqu’à 1 510 litres. L’empattement a été allongé de 8 centimètres, garantissant plus de place aux passagers arrière pour une longueur totale de 4,7 mètres. On retiendra que le véhicule dans sa globalité est composé de 49 % d’aluminium, qui lui permet de peser 75 kg de moins que son prédécesseur. Question motorisations, le break arborera les mêmes que la berline.
Revenir sur la concurrence
Enfin, Mercedes n’a pas négligé le confort et les aides à la conduite, nombreux, souvent repris de la Classe S. Le break inaugurera aussi le système Connect Me intégrant notamment un appel d’urgence automatique et une vérification à distance, via un smartphone, du niveau du réservoir. Les tarifs du véhicule n’ont pas encore été communiqués pour le marché français, sur lequel le break Classe C sera commercialisé à compter du mois de juillet, et dont la mission sera de revenir sur les talons de l’A4 Avant et de la BMW Serie 3 Touring, lesquelles, avec respectivement 4 147 et 4 867 unités commercialisées en 2013, dominent le segment.
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