L'ambassadeur des Etats-Unis roule en Chevy Volt
Lors d'une élégante cérémonie organisée à l'Ambassade des Etats-Unis, à Paris, les dirigeants de Chevrolet France ont donc remis les clés des Chevrolet Volt qui seront affectées à la représentation des Etats-Unis en France : trois pour l'Ambassade et une pour le Consulat de Lyon. L'ambassadeur Charles Rivkin a souligné que "cette initiative s'inscrit dans le droit fil du projet "Greenwheels" mis en oeuvre par Barack Obama".
Ce projet s'articule autour de trois grands axes : de nouvelles normes sur les économies de carburant aux USA pour faire économiser, en moyenne, 3 000 dollars aux propriétaires de véhicules ; l'objectif de représenter 40 % de la production mondiale de batteries en 2015, contre seulement 2 % en 2009 ; la volonté de mettre à la route un million de véhicules fonctionnant avec des énergies alternatives d'ici 2015.
De son côté, Ludovic Dirand a mis en avant que "la Chevrolet Volt ouvrait une nouvelle ère dans la mobilité individuelle", mettant l'accent, argument clé par rapport à la concurrence des VE, sur le fait que la Volt "permet aux clients d'opter pour un véhicule zéro émission capable dans le même temps de leur garantir une autonomie suffisante pour l'ensemble de leurs déplacements".
Présent à Paris pour l'occasion, un important distributeur de la marque précise qu'il a déjà vendu quelques unités de la Volt, à des sociétés : "Les volumes resteront confidentiels car la barrière du prix reste trop élévée, notamment pour les particuliers. En revanche, c'est une précieuse opportunité en terme d'image". A ses yeux, avec l'effondrement de Cadillac et Saab, il ne faut plus envisager les marques du groupe dans une optique verticale. Désormais, il convient de positionner Opel sur le territoire de la qualité allemande et de l'ancrage européen, tandis que Chevrolet doit incarner l'achat malin, mais dans le registre positif du rêve américain plus que du discount. A propos de Cadillac, le président de la marque a récemment affirmé lors du Salon de Los Angeles, que si l'Europe n'était pas une priorité, il était important d'assurer une présence, fut-elle secondaire ou symbolique, dans cette zone géographique, étendard mondial du luxe.
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