"La rentabilité de nos affaires, la priorité"
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quelle place occupe l’Europe aujourd’hui dans la stratégie de Chevrolet ?
James Bunnell. Nous sommes un petit acteur, mais avec de grandes ambitions. Depuis 2005, nous ne cessons de croître pour atteindre aujourd’hui 5 % de croissance sur un marché européen en recul de 8 %. Notre part de marché se situe désormais à 1,39 %, avec 144 000 véhicules vendus à fin août. Nous sommes définitivement optimistes quant à nos chances de réussite. Après avoir trouvé le succès sur les marchés américain, chinois et sud-américain, nous sommes sur la bonne voie ici en Europe.
L’Europe est un marché clé pour lequel nous avons de grandes ambitions, d’autant plus que le territoire est dense avec un potentiel clients très important. Nous sommes déterminés à nous y imposer, mais dans une échelle qui nous correspond.
JA. Quels sont les marchés les plus importants pour la marque en Europe ?
JB. L’Italie reste le premier marché de Chevrolet, avec 23 000 unités commercialisées à fin août et une part de marché de 2,16 %, devant l’Allemagne (20 700 VN et 0,89 % de PDM), la France (18 200 VN et 1,15 % de PDM), la Turquie (12 900 VN et 2,66 % de PDM) et enfin l’Espagne (11 800 VN avec 2,02 % de PDM).
JA. Quels sont les objectifs d’ici la fin de l’année et pour l’exercice 2013 ?
JB. Nous ne communiquerons pas de chiffres quant à nos objectifs. Je tiens cependant à vous assurer que la marque sera encore en progrès sur la plupart des marchés en Europe. Mais ce n’est pas tout. Nous tenons aussi à assurer une croissance à tous les niveaux et notamment dégager une croissance profitable non seulement pour la marque, mais également pour nos distributeurs.
JA. Justement, qu’en est-il du réseau Chevrolet en Europe ?
JB. Notre réseau comprend 1 900 points de vente sur tout le continent. A nous de savoir où nous devons nommer les futures affaires qui représenteront la marque, mais le plus important reste leur santé financière. En effet, et j’insiste sur ce point, nous sommes très attentifs à la rentabilité de nos concessionnaires et nous ne prendrons aucun risque sur ce point (N.D.L.R. : 0,37 % en France). Nous essaierons de nommer le bon opérateur au bon endroit chaque fois que nous le pourrons.
JA. Souhaitez-vous accélérer le développement de concessions exclusives dans la marque ?
JB. Il serait bien de le faire, mais nous ne le ferons pas n’importe comment et encore moins en forçant nos opérateurs. En revanche, nous étudierons la question dès qu’une opportunité pourrait se présenter. C’est un but, certes, mais ce désir d’exclusivité ne passera pas avant la rentabilité d’une affaire.
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