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Constructeurs

Imposante Classe E

Publié le 13 février 2009

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Dévoilée en avant-première en marge du Salon de Detroit, la nouvelle Classe E frappe les esprits en revenant à un style plus abrupt qui favorise sa différenciation. Bardée de technologie et mettant en avant d'immenses progrès...
Dévoilée en avant-première en marge du Salon de Detroit, la nouvelle Classe E frappe les esprits en revenant à un style plus abrupt qui favorise sa différenciation. Bardée de technologie et mettant en avant d'immenses progrès...
...écologiques, elle est assurément bien née et bien armée pour séduire les particuliers comme les entreprises.

C'est ce qui marque d'emblée ! Finie la parenthèse - réussie d'ailleurs - des rondeurs et d'une expression plus suave, le design de la nouvelle Classe E redevient plus musclé ! Ainsi, si les optiques doubles demeurent, ils sont désormais rectangulaires et viennent rehausser l'imposante traditionnelle calandre chromée sur un mode délibérément géométrique. Ce regain d'agressivité se retrouve dans le traitement des surfaces, mais résiste à la tentation du radicalisme grâce à l'harmonie des volumes qui respectent à la lettre le référentiel des berlines haut de gamme. N'en déplaise aux Cassandre, l'exercice est réussi puisque la nouvelle Classe E s'affirme à la fois statutaire et différenciante. Le consensus dur en quelque sorte. Ce choix stratégique se révélera sans doute précieux à l'heure de poursuivre une success-story dans un contexte plus délicat, crise mondiale oblige. Depuis 2002, la Classe E s'est en effet vendue à plus de 1,3 million d'unités et le modèle pèse plus de 40 % sur son segment en Allemagne.

Parée pour les flottes

Mais le design ne faisant pas tout, la nouvelle Classe E a d'autres atouts à faire valoir. Au premier rang desquels on trouve des performances environnementales notablement améliorées. Selon les versions, la consommation peut ainsi diminuer de 23 % par rapport à la précédente génération du modèle. Au chapitre de l'essence, le downsizing s'affirme, avec notamment de nouveaux blocs quatre cylindres à injection directe venant remplacer d'anciens V6. Sur le front du Diesel, la Classe E peut aussi embarquer de nouvelles motorisations quatre cylindres à injection directe common-rail de dernière génération pour une consommation de 5,3 l/100 km en cycle mixte et 139 g de CO2/km. Dieter Zetsche a d'ailleurs souligné que "tous les moteurs de la nouvelle Classe E répondaient à la norme Euro 5, certains correspondant d'ores et déjà à Euro 6". Par conséquent, la nouvelle Classe E a été bien paramétrée pour résister sur un marché des flottes qui durcit ses critères écologiques. Un marché essentiel pour le modèle.

Commercialisation en mars

Enfin, la Classe E soigne ses prestations en matière de sécurité et de confort. Impossible d'être exhaustif tant les équipements abondent, mais certaines nouveautés méritent d'être soulignées. Pour la sécurité, le système de détection de somnolence, le "Brake Assist Plus", la capot actif qui peut se soulever de 50mm en cas de choc avec un piéton, ou encore l'assistant de feux de route. Pour le confort, une nouvelle génération de sièges et de systèmes de climatisation, des amortisseurs adaptatifs et une kyrielle d'options élargissant le champ des possibles. En somme, Mercedes a choyé le projet et la nouvelle Classe E compte redéfinir les standards de la berline d'affaires haut de gamme. Un véhicule forcément attendu avec impatience dans le réseau qui devra patienter jusqu'en mars, le lancement européen du modèle étant programmé dans la foulée du salon de Genève.

Photo : Devant la nouvelle Classe E, Dieter Zetsche a affirmé que Daimler passerait la crise grâce à trois vertus : sa solidité financière, le maintien du plan produits et le respect des fondamentaux dont la nouvelle donne environnementale.

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