Enfin 2006
...bien peu d'entreprises. A commencer par les grands groupes américains, qui finissent sur une note bien sombre. Après l'annonce par General Motors, de la suppression de 30 000 emplois et de la fermeture d'une douzaine de sites de production, c'est au tour de Ford, de prévoir la fin de 30 000 emplois et de dix usines. Chez Chrysler, la saignée principale a déjà été effectuée par Dieter Zetsche, et elle se poursuit avec son successeur Thomas W. Lasorda, tandis que le premier, devenu P-dg du groupe DaimlerChrysler, entame une restructuration, que Mercedes commence juste à ressentir. Parce qu'il faut le rappeler, 2005 n'a pas été plus tendre avec les constructeurs allemands, Volkswagen et DaimlerChrysler, secoués autant par les scandales et les problèmes de qualité que par les résultats financiers. Mention spéciale cependant, côté allemand, pour BMW et surtout Porsche, qui vole au secours de Volkswagen, tout en réussissant, encore, à exploser tous les chiffres, dans le bon sens, s'entend. Bien évidemment, on n'épiloguera pas sur le tronçonnage - dépeçage de Rover, ni sur la faculté du groupe Fiat à évoluer, en apnée, battant, en ce domaine, quelques records historiques. Reste que les constructeurs français tiennent bon la barre, surtout PSA Peugeot-Citroën, dopés par des lancements plutôt réussis ; quant à Renault, il nous faudra attendre le discours de Carlos Ghosn de février pour être convaincus. Enfin, le grand gagnant vient d'Asie, Toyota, le constructeur japonais, qui devrait ravir la place de premier constructeur mondial, dès 2006, à GM. Alors, oui, disons-le tout court, vive 2006, et bonnes fêtes à tous.
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