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Constructeurs

DTM 2006 : Le titre à Mercedes

Publié le 26 janvier 2007

Par Marc David
4 min de lecture
Placée sous le signe de la réédition d'un duel légendaire entre deux constructeurs de tout premier plan, la saison 2006 du DTM a vu le triomphe de Mercedes-Benz. Le 15 octobre 2006, le DTM (pour Deutsche Tourenwagen Meisterschaft) se produisait sur le circuit Bugatti du Mans....

...Une première, et surtout, une bonne occasion de faire découvrir la discipline au public français. Pour ce qui est du résultat brut, Mercedes est venu… et à vaincu sur un circuit pourtant défini comme le "terrain de chasse" du concurrent direct, à savoir Audi. Ainsi, au terme d'une course de 39 tours, le talentueux Canadien Bruno Spengler passait sous le drapeau à damiers en vainqueur, devant l'ex-pilote McLaren-Mercedes, Mika Häkkinen. Beau doublé que celui-ci, agrémenté d'un nouveau titre pour Bernd Schneider (5e de la course), le pilote le plus capé de la discipline avec 24 pole positions à son actif, 41 victoires et désormais cinq titres, tous acquis pour le compte d'AMG-Mercedes. Ainsi, au volant de sa Classe C 06, l'allemand (dont la carrière est elle aussi passée par la F1 via les écuries Zakspeed et Arrows), venait de succéder à Gary Paffett, le champion 2005 sur… Mercedes Classe C ; ceci à une épreuve de la fin de saison.

Fort de 10 voitures engagées, Mercedes-Benz s'appuie sur trois équipes distinctes

Une précision. Mercedes-Benz engageait, tout comme son concurrent Audi, dix voitures. Une nécessité pour constituer un plateau digne de ce nom, suite au retrait d'Opel fin 2005. Cela




FOCUS

Un "shoot out" comparable à la F1 !

Sept ans après sa "renaissance", le DTM poursuit son internationalisation. Ainsi, en 2006, dix courses ont été organisées dans cinq pays différents : Angleterre, France, Espagne, Pays-Bas et bien sûr Allemagne, qui reste le point d'appui de la discipline avec six courses sur dix. Parallèlement, le règlement 2006 a évolué : les qualifications du samedi ne se font plus sous la forme d'un chrono de 30 mn et d'un tour de "Super Pole" pour les 10 pilotes les plus rapides. La saison 2006 inaugurait un "shoot out" comparable à la Formule 1.
dit, ce duel entre deux marques de premier ordre, ne manque pas de rappeler la belle époque de l'histoire du sport automobile allemand. En effet, dans les années trente, seul le duel entre Mercedes et Audi (appelée Auto Union à l'époque), était au centre de l'intérêt.
L'équipe HWA de Mercedes-Benz comptait quatre pilotes : le double champion du monde de F1 Mika Häkkinen qui effectuait sa 2e saison dans la discipline, Bernd Schneider ainsi que Jamie Green et Bruno Spengler, ce dernier pouvant être qualifié de "révélation" 2006 avec quatre victoires et le titre honorifique de vice-champion (à 8 points de Schneider).
En outre, pour la 1re fois depuis 10 ans, figurait une femme dans l'équipe Mercedes, l'écossaise Susie Stoddart. Celle-ci était engagée au sein de l'équipe Mücke dans une Classe C version 2004 aux côtés de Stefan Mücke et Daniel la Rosa, tous deux sur des Classe C version 2005. Enfin, l'équipe Persson engageait Jean Alesi (qui a tiré sa révérence en fin de saison) et Alexandros Margaritis sur les versions 2005 de la Classe C, tandis que Mathias Lauda (fils du triple champion du monde de F1 Niki Lauda) héritait d'une Classe C version 2004. Une précision d'importance. La version 2006 de la Classe C reprenait la plupart des caractéristiques de la version 2005, ceci dans le but de réduire les coûts et aussi, de faire en sorte que les versions antérieures demeurent compétitives. Il en allait ainsi de la configuration aérodynamique et des éléments structuraux liés au châssis, notamment.


M.D.





ZOOM

Une technologie de pointe

Des V8 4 litres à 90° d'une puissance d'environ 475 ch avec deux brides de 28 mm et gestion électronique Bosch, voilà les blocs qui équipent les Classe C du DTM. Des bolides au look de voitures de tourisme… quelque peu améliorées. En effet, le DTM fait la part belle à l'aérodynamique avec les spoilers, flaps, ailerons volumineux et autres diffuseurs arrière. Evidemment, l'emploi du carbone est autorisé, le châssis étant de conception tubulaire avec une cellule soumise au crash-test. De carbone, il en est encore question au niveau des freins, particulièrement puissants avec un système ABS de dernière génération. Les pneus sont des Dunlop (le fournisseur exclusif) SP Sport Maxx. Auant au poids, les organisateurs ont avant tout recherché l'équité sportive, via trois niveaux. Ainsi, les Classe C 2006 doivent être à 1 070 kg au minimum, les versions 2005 à 1 060 kg et les versions 2004 à 1 020 kg. Là-dessus vient se greffer le lest supplémentaire en fonction des résultats.

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