Christian Dubois, directeur central de la Slica
Journal de l'Automobile. Parlez-nous de votre circonscription ?
Christian Dubois. Notre direction régionale regroupe les régions Paca, Rhône-Alpes et Bourgogne. Sur cet ensemble, nous immatriculons 75 000 VN au travers de 100 points de vente répartis en 67 contrats de distribution. On y trouve 2 des 4 plus importantes filiales de France, dont la plus grosse qui est la Slica, à Lyon. Elle réunit cinq sites, tous aux normes et totalise 13 % des volumes de vente, soit près de 9 800 unités et 240 millions d'euros de chiffre d'affaires. Au total régional, ce sont quelque 7 000 salariés qui œuvrent à la réalisation d'un chiffre d'affaires de 1,8 milliard d'euros. À peu de choses près, les groupes, les concessions et les filiales représentent chacun un tiers de l'activité. Enfin, en termes de pénétration, nous sommes 1,5 point au-dessus de la moyenne nationale.
JA. Comment se comporte plus particulièrement la filiale lyonnaise ?
C.D. Nous progressons de 5,5 % dans nos volumes, quand la France est en croissance de 3,5 %. Les données diffèrent selon le segment de marché. Dans le segment B, le sud de la DR est à + 22 %, nous gagnons 18 % à Lyon. Les particuliers représentent 68 % de nos bons de commande, dans la moyenne. Le sud est à 72 %. Les ventes à sociétés s'effondrent de 40 %, contre 27 % en moyenne régionale car nous vendions beaucoup à des entreprises de sous-traitance qui n'investissent plus.
JA. Quel est la situation du département VO ?
C.D. A Lyon, comme ailleurs, nous avons connu un début d'année compliqué. Nous étions mal entre janvier et mars, ce qui nous a poussés à prendre des décisions radicales. Elles se sont avérées payantes. A fin septembre, notre stock était de 639 voitures, contre 1 220 au 1er janvier. Notre moyenne habituelle se situe à hauteur de 850, donc nous adoptons une position d'acheteur notamment des buy-backs qui entrent en moyenne 12 % en dessous de la cote. Il nous faut purger les encours pour préparer les prochains retours de location.
JA. Avez-vous tenté d'innover dans le domaine ?
C.D. Nous avons mis en place un concept VO low-cost. Il concerne les véhicules de plus de 6 ans et plus de 70 000 km. Revendus entre 5 000 et 12 000 euros, ils bénéficient d'une garantie de 6 mois. Par le biais de la revente directe, nous sauvons environ 2 à 3 % des véhicules destinés à la casse et qu'il nous manque sur le parc. Ce qui permet de maintenir les ventes à professionnels : 3 500 unités contre 3 700 en 2008. Sur l'ensemble, le VO progresse de 3 % quand il accusait un retrait de 15 % en 2008.
JA. Qu'en est-il de la santé financière ?
C.D. Le réseau va mieux car le constructeur a su l'accompagner. La rentabilité est à 0,5 % en moyenne et le premier quartile dépasse les 2,5 %. L'aspect réellement positif est que nous n'avons enregistré aucun dépôt de bilan.
FOCUSFiche Peugeot • Nombre de contacts : 1 600 |
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.