Chevrolet voit l’avenir en rose

Vient ensuite l’Europe où nous avons une grande marge de progression. Dès cette année et surtout en 2012, la Russie va repartir de l’avant et nous en bénéficierons car c’est l’une de nos places fortes. Enfin, nous suivrons le rythme soutenu de la croissance de la zone Asie, Chine en tête”. En Europe, la priorité de l’année consiste à bien coordonner la profusion des lancements et l’exploitation des nouveaux modèles. L’Orlando doit générer de nouveaux volumes quand le Captiva, totalement renouvelé, doit tirer parti de la vogue des SUV. Par ailleurs, l’Aveo et la Cruze hatchback vont pouvoir capitaliser sur des succès initiaux avec le précieux renfort de nouvelles motorisations Diesel. Enfin, via la Camaro, les nouvelles versions de Corvette, ou encore la Volt, Cesare Prati estime qu’il y a “matière à aiguillonner de nombreux clients pour densifier le trafic en concession”. Les réseaux de distribution figurent précisément au cœur de la problématique de changement de dimension de Chevrolet. “Il faudra clairement des espaces d’exposition plus grands, une force de vente de plus en plus dédiée et une amélioration des services”, assène Cesare Prati en ajoutant que le retour sur investissement sera rapide et qu’en France, le réseau est sur de bons rails. Aux yeux du directeur des ventes, cette effervescence ne modifie pas fondamentalement le positionnement marché de la marque : “Nous demeurons une marque “entry”, accessible au plus grand nombre et jouant la carte du pouvoir d’achat. Cependant, avec certains produits, nous tendons à monter en gamme, ce qui est positif, surtout que nous avons toujours fait un distinguo entre “entry” et low-cost”.