Bolloré prend seul le contrôle de son JV avec Pininfarina
Bolloré est pressé car il doit désormais fournir les Bluecar à la ville de Paris pour le lancement programmé d'Autolib'. Il lui fallait donc une usine et un accord avait été trouvé le 9 mars avec Pininfarina via la location du site de Bairo Canavese sur une durée de trois ans et pour un montant de 14 millions d'euros. L'accord prévoit aussi la mise à disposition de 57 salariés et intègre le carrossier Cecomp. Mais plombé par de lourdes difficultés financières (Pininfarina a encore vu son déficit se creuser en 2010, à 59 millions d'euros) et mis à la vente via la banque Leonardo, le groupe Pininfarina n'a plus de marge de manoeuvre. La contrepartie du deal a donc été dévoilée le 22 mars quand Pininfarina a annoncé faire jouer son option de put dans le joint-venture VEPB (Véhicules Electriques Pininfarina Bolloré), cédant de facto l'intégralité de ses parts à Bolloré. Cette option était prévue dans le contrat initial et valorisée à hauteur de 10 millions d'euros... Courtisé par la classe politique italienne pour qu'il renforce sa présence déjà significative dans le pays, Vincent Bolloré a en tous les cas accéléré la cadence sur le dossier Bluecar.
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