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Constructeurs

Bolloré prend seul le contrôle de son JV avec Pininfarina

Publié le 25 mars 2011

Par Alexandre Guillet
< 1 min de lecture
Comme nous l'avions annoncé il y a quelques mois, Pininfarina a bel et bien dû céder l'ensemble de ses parts du joint-venture Véhicules Electriques Pininfarina Bolloré S.A.S. En filigrane du deal, l'accord de location de l'usine pour construire la BlueCar prend une autre résonance.

Bolloré est pressé car il doit désormais fournir les Bluecar à la ville de Paris pour le lancement programmé d'Autolib'. Il lui fallait donc une usine et un accord avait été trouvé le 9 mars avec Pininfarina via la location du site de Bairo Canavese sur une durée de trois ans et pour un montant de 14 millions d'euros. L'accord prévoit aussi la mise à disposition de 57 salariés et intègre le carrossier Cecomp. Mais plombé par de lourdes difficultés financières (Pininfarina a encore vu son déficit se creuser en 2010, à 59 millions d'euros) et mis à la vente via la banque Leonardo, le groupe Pininfarina n'a plus de marge de manoeuvre. La contrepartie du deal a donc été dévoilée le 22 mars quand Pininfarina a annoncé faire jouer son option de put dans le joint-venture VEPB (Véhicules Electriques Pininfarina Bolloré), cédant de facto l'intégralité de ses parts à Bolloré. Cette option était prévue dans le contrat initial et valorisée à hauteur de 10 millions d'euros... Courtisé par la classe politique italienne pour qu'il renforce sa présence déjà significative dans le pays, Vincent Bolloré a en tous les cas accéléré la cadence sur le dossier Bluecar. 

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