“SAIC Motor compte vendre 4 millions de véhicules en 2011” (Reuters, 25 mars 2011). “Qui c’est, SAIC Motor ?”, est en droit de se demander l’automobiliste moyen.
Le marché automobile de l’Europe occidentale est mature ; celui de la France aussi. Mais le concept de maturité doit-il obligatoirement conduire les constructeurs et les réseaux à donner des réponses inadaptées et routinières à une demande anémique ?
Un système de distribution figé, comme celui qui caractérise l’automobile, est-il encore viable dans un marché aussi chahuté et aussi peu rentable que celui que nous avons appris à connaître depuis trois ans ?