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Distribution

Kyump devient CapCar

Publié le 28 octobre 2019

Par Gredy Raffin
4 min de lecture
La start-up spécialisée dans le commerce de véhicules d'occasion a décidé de changer de nom pour gagner en lisibilité sur le marché. La dénomination Kyump disparait au profit de CapCar. Ce qui coïncide avec deux recrutements dans le haut de l'organigramme.
Louis-Gabriel de Causans, co-fondateur et p-dg de CapCar (ex Kyump).

 

Comme bien des start-up avant elle, Kyump a décidé de changer de dénomination. Ce 28 octobre 2019, l'entreprise fondée il y a trois ans a annoncé abandonner son nom de baptême pour celui de CapCar. Une modification qui n'est pas dénuée de sens, car celle-ci va lui permettre de gagner en lisibilité, comme l'a prouvé le test consommateur réalisé par Yougov.

 

Il était difficile en effet de voir derrière Kyump une entreprise impliquée dans le commerce de véhicules d'occasion. "Ce nouveau nom a été plébiscité par nos clients, employés et partenaires, révèle Louis-Gabriel de Causans, le cofondateur et p-dg de CapCar. Nous l’avons accompagné d’un nouveau logo plus moderne et nous préparons actuellement une refonte graphique de notre site internet www.capcar.fr. C’est toute une mue qui anticipe notre très forte croissance à venir.”

 

Multiplier les ventes par 10

 

Il y a un autre grand projet chez CapCar, celui d'une levée de fonds. Elle devrait être bouclé avant la fin de l'année. Elle ne financera par l'internationalisation, qui ne commencera pas avant fin d'année 2020, mais une densification du maillage français. Après l'Ile-de France, les équipes de la start-up s'étaient déployées à Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux et Rouen. Elles arriveront donc prochainement à Toulouse, à Strasbourg et dans une grande ville de la région Sud-Est. "Nous compléterons ensuite le territoire de Rouen et ouvrirons au Havre", confie Louis-Gabriel de Causans au Journal de l'Automobile.

 

Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le volant d'activité. Le co-fondateur s'attend à une explosion des volumes, qui seront multipliés par 10 au cours des 12 prochains mois. A ce jour, CapCar revend un peu moins de 200 VO par mois. A la fin de l'année, le service traitera déjà près de 300 unités, portant le total de son exercice 2019 à plus de 1 000 véhicules recommercialisés. La courbe de croissance sera ensuite exponentielle.

 

Que trouve-t-on sur la plateforme ? Des véhicules d'occasion âgés de 0 à 10 ans, avec un cœur de marché sur la tranche des 2 à 8 ans, qui affichent jusqu'à 120 000 km. A 12 000 euros, le prix moyen se place entre celui observé pour les ventes en CtoC (environ 8 000 euros) et celles en BtoC (environ 16 000 euros). Pour mémoire, CapCar prend 5 à 6 % de commission, tout en permettant aux vendeurs de toucher 20 % de plus.

 

Recrutement de cadres expérimentés

 

"Après avoir vu le nombre de collaborateur passer de 10 à 50 personnes, nous avons consacré le premier semestre à consolider l'entreprise, raconte Louis-Gabriel de Causans. Le troisième trimestre a permis ensuite de s'outiller et nous repartons vers la croissance à partir de ce mois d'octobre". Le personnel va donc encore être multiplié par 5 au cours de la prochaine année, notamment ave le recrutement de mécaniciens pour l'expertise et de conseillers commerciaux.  

 

Un véritable saut en avant en termes de ressources humaines. Ce qui a conduit l'entreprise à dénicher des talents capables de gérer cette étape critique. Elle a donc annoncé les arrivées de : Patrick Baudry à la direction des opérations et de Sébastien Leblanc au poste de directeur de la Customer Success. Le premier était directeur général en Algérie de Jumia, l'équivalent africain d'Amazon et Deliveroo.

 

Ecosystème en préparation

 

CapCar mène en parallèle un chantier qui vise à construire un écosystème de partenaires. Des discussions ont été entamées avec des grands groupes capables de l'accompagner à l'échelle du pays. Louis-Gabriel de Causans souhaite notamment trouver des assureurs, des garantisseurs, des financeurs et des logisticiens. "Nous sommes en cours de construction des accords", affirme-t-il. Par la suite, il trouvera un partenaire pour l'entretien.

 

Une idée qui lui est venue en observant la situation des assureurs. 80 % des personnes qui vendent une voiture sur CapCar sont en situation de changement. Or, les assureurs ne détiennent pas cette information et sont dans l'incapacité de formuler une offre. De fait, ils perdent des clients sans pouvoir défendre leurs intérêts. Avec l'accord du consommateur, il s'agit de leur permettre de se positionner avec des deals négociés. 

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