Le ministère des Transports veut instaurer, à partir du 1er janvier 2026, une mesure rendant systématique la contre-visite lors du contrôle technique d'un véhicule équipé d'un airbag Takata défectueux.
Exhortés par le gouvernement à prendre des dispositions sérieuses, les constructeurs ont orchestré une large campagne de remplacement des airbags Takata au cours de l'été 2025. Un exercice qui n'a pas été de tout repos pour les concessionnaires, placés en première ligne face à des clients parfois nerveux.
Sur les 600 000 véhicules Citroën et DS impactés par le problème d'airbag Takata défectueux, 200 000 ont été réparés. Stellantis précise qu'en France 114 000 coussins gonflables ont été remplacés et 90 000 autres devraient suivre.
Pour boucler au plus vite ses rappels de véhicules équipés d'un airbag Takata défectueux, Citroën doit aller chercher les nombreux propriétaires qui ne se sont toujours pas déclarés, soit 37 % des voitures concernées. Pour cela, la marque lancera une campagne de publicité internationale incitant ces derniers à s'enregistrer pour programmer une réparation.