Renault : l'accord de compétitivité devrait être signé
Il y a de fortes chances pour que le projet d'accord de compétitivité présenté récemment par Renault soit mis en œuvre en France. La CFE-CGC a fait savoir qu'elle donnait son feu vert à ce projet synonyme de sacrifices financiers et de suppressions de postes, mais aussi de non-fermetures d'usines et d'attribution de véhicules supplémentaires venant de partenaires aux usines françaises de Renault (lesdits partenaires pourraient être Nissan et Daimler). La représentativité de ce syndicat chez le constructeur est de 29,7%. Or, pour que la validation de l'accord soit effective, il suffit qu'il soit signé par deux syndicats représentant 30% des salariés.
Un projet équilibré pour le CFDT
Et c'est plutôt bien parti. La CFDT a jugé récemment que le projet d'accord était "globalement équilibré", le syndicat devant se prononcer définitivement dans la semaine du 5 mars. Selon le patron de la centrale, Laurent Berger, il y a dans le projet d'accord "des avancées, notamment une charge de production de voitures plus importante sur les sites français qui garantit l'activité et la production jusqu'en 2016, et qui aura une montée en puissance". FO devrait donner sa réponse autour du 10 mars. Elle doit demander l'avis des salariés, tout comme la CGT.
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