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L'usine LSI de La Souterraine menacée de fermeture

Publié le 14 juin 2021

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
L'usine de l'équipementier automobile LSI (ex-GM&S) de La Souterraine, dans la Creuse, est menacée de fermeture en 2022, affirme la CGT dans une lettre ouverte.
L'usine LSI La Souterraine du groupe GMD pourrait fermer en 2022 selon la CGT.

 

Dans une lettre ouverte, du vendredi 11 juin 2021, la CGT fait état d'une menace de fermeture de l'usine LSI (ex-GM&S) La Souterraine dans la Creuse (23). Le directeur du site aurait en effet évoqué cette possibilité. Vincent Labrousse, ex-délégué CGT de GM&S, affirme que le directeur de l'établissement, Yannick Lacroix, "a annoncé publiquement la fermeture du site en 2022, lors d'une visite d'un député de la République", en l'occurrence le député LFI du Nord Adrien Quattenens et Clémence Guetté, tête de liste LFI aux régionales en Nouvelle-Aquitaine, venus apporter leur soutien aux ex-GM&S.

 

"Après un premier plan de licenciements, il reste encore 113 salariés à l'usine. Les menaces pèsent encore sur l'emploi et la sauvegarde. On les soutient", a posté la candidate sur sa page Facebook. La CGT accuse la direction d'avoir "choisi délibérément de ne pas affecter de productions au site alors que des marchés lui ont été attribués par Renault et PSA". "Il s'agit d'une stratégie de GMD qui se sert de nous pour faire pression sur la République pour avoir encore plus de subventions", affirme-t-elle dans sa lettre ouverte adressée au président de la République, ainsi qu'aux élus de Nouvelle-Aquitaine et de la Creuse.

 

De tels propos, sont "une forme d'appel à la violence", avertit le syndicat. "Allez-vous accepter cela encore longtemps et vous "étonner" de voir monter les idées nauséabondes dans toutes nos villes et nos villages", prévient-il aussi à une semaine du 1er tour des élections régionales et départementales.

 

L'usine GM&S, depuis rebaptisée LSI (La Souterraine Industry), avait fait l'objet d'un plan social en 2017 lors de sa reprise, pour un euro symbolique, par le groupe GMD. 120 emplois avaient alors été conservés sur 277. Ce dossier avait marqué les tout premiers mois de la présidence d'Emmanuel Macron, lorsque des salariés désespérés avaient menacés de faire "sauter" leur usine. (avec AFP)

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